RÉCIT – La filiale suisse de Gazprom a échappé à la liquidation, ce vendredi. L’un des deux tuyaux n’a pas été touché par le sabotage de l’automne 2022 et reste théoriquement opérationnel. Il suscite la convoitise d’investisseurs américains.
Loin, très loin de Moscou et du défilé militaire sur la Place Rouge, le sort d’une des armes de guerre de Vladimir Poutine se jouait ce vendredi 9 mai à Zoug, en Suisse. Le Tribunal cantonal de cette charmante commune, haut lieu d’enregistrement des compagnies multinationales de matières premières, se penchait en effet sur le cas Nord Stream 2.
La société, filiale du géant d’État russe Gazprom, a déposé le bilan au printemps 2022. Vendredi, après avoir conclu un accord avec ses créanciers le 30 avril, elle a échappé à la liquidation. La voilà mise en sommeil. Des investisseurs américains, ou encore émiratis, ont manifesté leur intérêt. Prêts, le jour où, à la réveiller.
En l’état, Nord Stream 2 est une épave…