WhatsApp, comme de nombreux autres services de messagerie, subit (ou se voit imposer) de nouvelles contraintes par l’Union européenne et l’une d’entre elles est l’espionnage de vos photos.
Vous envoyez fréquemment des photos ou des liens à vos proches et vous pensez que vous (et les membres de votre groupe) êtes les seuls à les voir ? Cela pourrait bientôt changer !
En effet, l’Union européenne souhaiterait pouvoir consulter toutes les images et liens envoyés sur les services de messagerie tels que WhatsApp ou Signal : pourquoi ?
Selon Télérama, l’Union européenne devrait adopter un texte « établir des règles pour prévenir et combattre les abus sexuels sur les enfants » ce jeudi 11 juillet 2024.
Ce texte consistait à installer une sorte de « porte dérobée » dans le code de l’application qui permettrait à l’UE d’analyser toutes les photos et liens externes sur WhatsApp (Signal ou autres). Le but affiché était de démanteler les réseaux de pédophiles qui utilisent ce type d’application pour échanger des profils et organiser leurs méfaits, mais malheureusement pour l’UE, ce vote n’aura finalement pas lieu…
En effet, il ne vous aura pas échappé qu’une telle mesure pourrait être interprétée comme une violation de la vie privée de tous les utilisateurs d’applications de messagerie et que, quelles que soient les bonnes intentions de l’Union européenne en la matière, les conséquences potentielles d’une telle autorisation pourraient être désastreuses.
Concernant ce dossier, la discussion est ouverte depuis 2022Cela fait donc 2 ans maintenant que l’UE cherche un moyen de forcer WhatsApp à plier, sans succès. Mais l’Europe n’est pas la seule à avoir tenté d’accéder aux données des utilisateurs.
En effet, en octobre 2023, Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur) évoquait sur BFMTV sa volonté de créer une porte dérobée sur WhatsApp afin de trouver des groupes terroristes :
» Si nous pouvions dire à WhatsApp, à Signal, à Telegram, « donnez-nous la conversation de cette personne car elle représente une menace », nous gagnerions beaucoup de temps »
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur a ensuite conclu en expliquant que :Aucun État n’était parvenu à forcer les géants du web à céder sur ce point. et force est de constater que l’Union européenne ne le fait pas non plus.
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