La Chine a proposé aux dirigeants du Vieux continent de respecter un prix minimum de vente de 30 000 euros pour les véhicules vendus en Europe. Une parade pour tenter d’échapper à la nouvelle taxe sur les véhicules électriques made in China. Mais la Commission européenne a rejeté l’offre de Pékin.
Nous vivons actuellement le plus grand conflit commercial entre l’Union européenne et la Chine depuis au moins 10 ans. Au centre du débat : les voitures électriques. Les 27 États membres viennent d’approuver la proposition de la Commission européenne visant à augmenter les droits de douane. Mais Pékin a probablement tenté jusqu’au bout de s’en sortir avec une offre sur un prix minimum de vente de 30 000 euros.
L’Europe veut des sanctions personnalisées
Les constructeurs chinois étaient prêts à respecter ce tarif afin de rassurer les autorités européennes. Mais l’Europe considère que cette solution n’est pas la bonne. Bruxelles précise que les droits de douane ne concernent pas uniquement les prix pratiqués par les marques chinoises en Europe. Ils leur permettent également d’être pénalisés en fonction des subventions publiques qu’ils perçoivent avec des tarifs personnalisés.
Malgré le vote du 4 octobre, la Commission a annoncé son intention de poursuivre les négociations avec la Chine pour explorer une solution alternative aux nouveaux droits de douane. Une solution avancée consisterait à fixer un prix minimum personnalisé, calculé individuellement pour chaque fabricant. Et éventuellement par type de modèle, en fonction de la taille de la voiture et de son autonomie.
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Selon des sources, un prix minimum entre 35 000 et 40 000 euros » constituerait un meilleur point de référence pour les négociations « . Cela semble très élevé. La loi entrera officiellement en vigueur le 31 octobre, pour une durée de 5 ans, à moins que les deux parties ne s’accordent sur un autre plan. La Chine a déjà mis en place des mesures temporaires sur les importations de brandy en provenance de l’Union.
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