Villes de Karl-Anthony n’imitera pas Kobe Bryant, Tim Duncan ou même Dirk Nowitzki. Il ne sera pas l’homme d’une seule franchise, et le voilà partant pour New York, franchise dont il rêvait depuis son arrivée en NBA. Après neuf années de hauts et de bas chez Wolves, il va changer de braquet sur le plan médiatique, et on verra très vite s’il est capable de résister à la pression du Madison Square Garden et de la presse new-yorkaise.
Du côté des Wolves, on a donc accepté de le laisser partir, quelques mois après que l’équipe ait atteint la finale de conférence, lourdement battue par les Mavericks. Durant l’intersaison, les dirigeants avaient décidé de jouer la carte de la continuité, mais quelques heures avant le début du « training camp », ils ont décidé de se séparer de leur « franchise player ». Ou plutôt leur ancien « franchise player », puisqu’Anthony Edwards s’est imposé comme le leader de l’équipe.
Naz Reid va prendre de l’importance
C’est justement parce qu’Edwards a changé de statut, et qu’il a déjà été prolongé, que les Wolves ont ouvert la porte à Towns. Déjà, il y a deux saisons, le groupe avait prouvé qu’il pouvait être très efficace sans Towns, longtemps blessé. Comment ? En utilisant Naz Reid à sa place. C’est la deuxième justification du départ de « KAT » : les Wolves avaient déjà son remplaçant dans le groupe avec Reid, et comme ce dernier a la possibilité d’être joueur autonome en fin de saison, il a fallu dégraisser. De plus, Julius Randle aura également l’occasion de tester le marché en fin de saison.
Dans l’état actuel des choses, et c’est important pour les saisons à venir, les Wolves économisent 26,5 millions de dollars en « taxe de luxe » même si les finances restent dans le rouge, et ils sont limités dans leurs possibilités de recrutement.
Donte DiVincenzo, la super pioche
Enfin, il y a l’arrivée de Donte DiVincenzo. Selon le New York Times, c’est parce que les Knicks avaient prévenu qu’ils étaient prêts à l’inclure dans l’échange, que les Wolves ont accepté l’appel, et qu’ils ont validé le transfert de Towns. La saison dernière, il manquait aux Wolves un vrai shooter à 3 points, et ils ont beaucoup souffert face aux Mavericks. Rattrapé à deux, Anthony Edwards manquait d’une gâchette à ses côtés pour dégager le jeu et limiter les prises à deux.
DiVincenzo vient de connaître sa meilleure saison en carrière et il a remporté plusieurs records de franchise à New York. Il a été le 4ème tireur le plus prolifique la saison dernière, et l’un des plus habiles : 44%. En tant que titulaire ou 6ème homme, DiVincenzo pourrait jouer un rôle encore plus important que Randle. A condition qu’il ne soit pas trop affecté par son départ de Villanova Connection.
