Les femmes « travaillent gratuitement » dès le vendredi 8 novembre à 16h48. Chaque année, la newsletter Le Glorieuxpublie cette date symbolique du statistiques réalisées par l’INSEE sur les inégalités de salaire en Francedans le but de dénoncer les inégalités salariales qui persistent entre hommes et femmes.
Selon l’Insee, cette année, l’écart salarial entre hommes et femmes en équivalent temps plein est de 13,9%. L’écart salarial entre hommes et femmes à travail égal et à compétences égales s’élève à 4%.
A l’occasion de cette journée, Le Glorieux publier une pétition pour « mettre en œuvre sdes mesures efficaces pour endiguer durablement les inégalités salariales entre les femmes et les hommes et une étude qui se concentre sur les pays qui ont drastiquement réduit leurs inégalités salariales », explique la newsletter dans un communiqué.
Des solutions pour réduire cet écart
Dans sa pétition, Le Glorieux réclamer les mesures suivantes : cacongé parental équivalent pour les deux parents comme en Suède, l’égalité salariale comme norme ISO comme en Islande, augmenter les salaires dans les secteurs à prédominance féminine comme en Nouvelle-Zélande, l’application du principe d’égalité de conditionnalité. Le bulletin féministe veut également « promouvoir le travail flexible comme en Espagne », « choisir une région test comme la Californie » et « toujours mesurer plus ».
En 2023, la date symbolique était fixée au 6 novembre à 11h25, l’écart salarial en équivalent temps plein était de 15,4%. En 2022, les femmes ont travaillé gratuitement à partir du 4 novembre 2022 à 9h10 et en 2021 à partir du 3 novembre 2021.