DÉCRYPTION – Plusieurs listes aux élections européennes proposent d’annuler la fin des ventes de véhicules neufs à essence en 2035 pour protéger l’industrie automobile. Au contraire, les industriels réclament le maintien du calendrier.
Les politiques et les industriels ont décidément du mal à suivre le rythme. Convaincus de défendre l’industrie automobile européenne, plusieurs partis en lice aux élections européennes ont écrit noir sur blanc dans leur programme leur intention d’annuler l’une des décisions phares de la précédente législature : la fin des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 votée en février 2023 après une proposition de la Commission européenne en juillet 2021.
C’est le cas de la liste représentée par Jordan Bardella et celle de Marion Maréchal. Lors d’un débat organisé par le groupe de réflexion TDIE, Philippe Olivier, député européen RN, a rappelé le vote historique du Parlement. » C’était une aberration totale. Voici des gens qui se félicitaient pour célébrer la fin de l’industrie automobile européenne » il s’est excalmé. Et de mentionner « le cadeau extraordinaire fait à l’industrie chinoise, coréenne et japonaise » qui pourra » continuer à vendre des véhicules thermiques…
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