Il y a quelques années, le bio s’est imposé comme l’avenir de notre alimentation. Avec des modes de production plus respectueux de l’environnement, sans engrais chimiques ni produits phytosanitaires et un meilleur bien-être animal, le bio séduit de plus en plus de consommateurs. Entre 2015 et 2020, les ventes de produits bio ont connu une croissance annuelle de 10 %.. Un engouement qui avait poussé de nombreux magasins bio à ouvrir leurs portes, encouragés par les incitations du ministère de l’Agriculture visant à convertir les producteurs traditionnels au bio.
Cependant, la dynamique s’est essoufflée. Aujourd’hui, les ventes de produits bio sont devenues stables, voire en légère baisse. Les consommateurs semblent se détourner progressivement, tandis que les détaillants réduisent la place consacrée aux produits bio dans les rayons, limitant ainsi le choix disponible.
L’une des principales raisons est le prix. Le bio est en réalité plus cher que les produits conventionnels. A titre de comparaison, le yaourt bio coûte en moyenne entre 40 et 60 % plus cher que le yaourt non bio, et cette tendance se retrouve dans de nombreux autres produits. En réalité, les consommateurs changent souvent leur alimentation lorsqu’ils passent au bio, ils remplacent les steaks par des protéines végétales, ce qui peut leur donner l’impression de ne pas dépenser autant. Mais en comparant strictement des produits similaires, la différence de prix est indéniable.
Cette différence s’explique en partie par baisse des rendements agricoles en agriculture biologique. Moins de traitements et d’engrais entraînent une production moindre par hectare. De plus, l’agriculture biologique ne bénéficie pas des mêmes économies d’échelle que l’agriculture conventionnelle, en raison de volumes de production plus faibles. A cela s’ajoute parfois une stratégie commerciale opportuniste : ccertains distributeurs augmentent leurs marges, ciblant un public organique généralement plus aisé.
Ces différences de prix sont particulièrement visibles sur les produits du quotidien comme la confiture. Une confiture de fruits rouges bio par exemple peut coûter deux fois plus cher qu’une version classique.. De même, pour les produits non alimentaires tels que shampooingsles versions biologiques coûtent souvent beaucoup plus cher.
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