Publié ce mardi, le sixième rapport de l’Observatoire national du suicide rapporte une augmentation du nombre de décès par geste auto-infligé, malgré une baisse accrue depuis les années 1980. La situation de plus de 85 ans est particulièrement alarmante, tout comme celle des jeunes femmes de moins de 25 ans.
Quelque 9 200 personnes décédées par des lésions auto-infligées en 2022, soit une augmentation de 3,3% en un an. Le taux de suicide, en baisse en France depuis le milieu des années 1980, a commencé à augmenter depuis qu’il a atteint un « Seuil de plancher »en 2020.
Ceci est indiqué par l’Observatoire national du suicide (ONS), dans son dernier rapport, publié le mardi 25 février. salle d’urgence.
Au niveau européen, la France se classe dans la moyenne élevée, avec un taux de mortalité par suicide qui était de 13,3 pour 100 000 habitants en 2021. Un chiffre proche de celui des pays d’Europe de l’Est, qui enregistrent les taux de mortalité par suicide les plus élevés: 13,6 décès pour 100 000 habitants, contre seulement 5,6 pour l’Europe du Sud.
En France, le taux de suicide était en 2022 à 13,4 pour 100 000 habitants. Ces chiffres s’expliquent par une forte augmentation des hommes de plus de 85 ans (de 77 à 86 suicides pour 100 000 habitants, contre seulement 11 chez les femmes du même âge en 2022).
Le taux de suicide des personnes âgées de 85 à 94 ans est, en bref, trois fois plus élevé que dans la population générale (35,2 pour 100 000). À cet âge, les hommes risquent un risque de suicide huit fois plus élevé que les femmes et 25 fois plus important que les hommes de moins de 25 ans. Pour les ONS, ces chiffres soulignent le « Tabou » suicide des personnes âgées, et en particulier le « Mail-être de nos anciens, dans un contexte de la population vieillissante ».
Chez les hommes âgés, le rapport indique que le comportement suicidaire se produit généralement à l’occasion « Changements de nature bifurcative »comme l’entrée ehpad, qui peut marquer « Une perte de pouvoir de décision à la fois sur leur femme et sur leur vie quotidienne ».
Inversement, le comportement suicidaire des femmes âgées est plus caractérisé par un « Le courrier accumulé sur une longue période au cours de laquelle le rôle des soins des soins serait central ». Clairement, le « Division des tâches de genre au sein de la famille et la charge de travail affectée aux femmes » peut constituer des facteurs déterminants au suicide. Présente pendant plusieurs années dans le débat public et parlementaire, l’AID AID TO DIRE (AAM) est actuellement interdite sur le territoire.
Sur la base des pays où la pratique est légalisée, le rapport précise que, contrairement à la croyance populaire, l’ouverture de l’AAM ne provoque pas « Rapport » Effets des suicides « : Le taux de suicide ne baisse plus dans les États où une aide à mourir existe, « Cela implique que ce sont des catégories de population différentes qui meurent selon ces deux modalités ». Malgré tout, selon les auteurs, « La possibilité de recourir à l’AAM permet au début des soins de l’inconfort d’ouvrir une perspective de prévention du suicide à contre-intuitive ».
Les décès par geste auto-infligé (GAI) n’épargne pas non plus, en particulier les femmes de moins de 25 ans: la catégorie de population la moins touchée, mais avec qui le taux a doublé entre 2015 et 2022. Cette augmentation n’est donc que « Partiellement expliqué par la crise de la santé »Spécifie le rapport, pour lequel l’épisode de Covvid « N’a fait qu’amplifier une tendance antérieure ».
En fait, depuis 2020, l’hospitalisation des gays chez les adolescentes et les femmes de moins de 25 ans s’est fortement accélérée. Dans une enquête réalisée en 2022, près d’un quart des adolescentes en France déclarent qu’elles avaient eu des pensées suicidaires au cours de l’année. 5% d’entre eux ont même confié après avoir fait une tentative de suicide après les avoir conduits à l’hôpital.
En 2023, 77 601 personnes de plus de 10 ans, dont 64%, ont été hospitalisées au moins une fois pour des gestes auto-infligés. Parmi eux, il y avait environ 516 jeunes femmes âgées de 15 à 19 000 sur 100 000, contre 333 sur 100 000 en 2015. Ces chiffres sont expliqués en particulier, selon les ONS, par les « Personnage doux » suicide.
Les adolescents sont en effet plus que les autres femmes, « Exposé à la violence sexuelle et sexuelle ainsi qu’aux injonctions de genre dont la diffusion »»déjà établi dans toute la société, se trouve « » largement amplifié par les réseaux sociaux numériques ». L’utilisation de ces éléments intensifie l’exposition délétère à » Normes de beauté stéréotypées et sexualisation du corps féminin »qui se trouvent également dans toute la société.
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