CONTREPOINT – Le premier objectif d’Emmanuel Macron sera de laisser passer la tempête. Tenir, c’est parier que l’impact du résultat européen, même spectaculaire, va vite s’estomper.
Vivement le 9 juin ! C’est le slogan du Rassemblement national, désireux d’afficher sa puissance électorale. Vivement le 9 juin, c’est aussi ce que pensent les macronistes. Mais avec une mentalité inverse. Leur espoir est de tourner la page de l’élection le plus rapidement possible.
Même dans l’hypothèse d’une hausse dans la dernière ligne droite, les 25% obtenus en 2019 par Renaissance et l’UDI, qui ont cette fois fait une liste commune, sont inaccessibles. En revanche, le plus bas jamais atteint par un parti au pouvoir, 14% pour le PS sous le président Hollande, n’est pas si éloigné des sondages actuels. Une rafale en vue donc, dont on sait d’avance qu’elle va ébranler le camp qui le subit. Macron se prépare donc à des propos durs et surtout à une panique interne au sein de sa majorité l’appelant à tirer « toutes » les leçons de l’élection.
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Mais le chef de l’Etat déteste se voir dicter ses choix et son calendrier. Son premier objectif sera donc de se retenir et de laisser passer la tempête…
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