Alors que les compétitions de rugby à 7 débutent mercredi avec l’entrée en lice de l’Australie notamment, au Stade de France et ce jeudi pour les partenaires d’Antoine Dupont, qui devaient passer du 15 au 7. Lors des derniers Jeux olympiques de Paris, en 1924, il y avait du rugby à 15 au programme, avec seulement trois équipes. Une expérience peu concluante puisque la finale France – Etats-Unis avait dégénéré : sifflets, insultes, bagarres… Le Comité international olympique de l’époque avait pris la décision de retirer la discipline, trop éloignée de ses valeurs.
Il faudra attendre 2016 et les Jeux olympiques de Rio pour revoir le rugby. Mais cette fois, il se joue à 7. Moins médiatisé, il s’adapte en réalité mieux aux contraintes du CIO. Les matchs sont organisés en deux mi-temps de sept minutes, contre deux de quarante minutes en rugby à 15. Avec moins de contacts qu’en rugby à 15, le rugby à 7 permet d’enchaîner les matchs et d’organiser un tournoi sur quelques jours, là où une coupe du monde de rugby à 15 peut durer presque deux mois.
Un autre avantage est que le rugby à 7 nécessite deux fois moins de joueurs et donc plus d’équipes peuvent y participer. Et le dernier argument en faveur du rugby à 7 est que beaucoup plus de pays peuvent aligner des équipes féminines.