pourquoi le Parlement britannique devrait bientôt être chauffé par le métro de Londres
Prévu pour démarrer en 2026, ce projet vise à utiliser la chaleur du réseau de transport souterrain pour chauffer les monuments emblématiques de la capitale britannique.
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Quand le « Tube » réchauffe le centre de Londres. La chaleur émanant du métro de Londres, où la température dépasse parfois les 30 degrés, sera bientôt utilisée pour alimenter en énergie bas carbone des monuments emblématiques du centre de la capitale britannique, comme le Parlement ou Downing Street, selon les promoteurs de ce projet. nouveau projet. Baptisé South Westminster Area Network (« Swan », pour « swan » en anglais), il sera l’un des premiers et « les plus grands réseaux de chaleur » du Royaume-Uni, à l’initiative du gouvernement notamment, ont-ils révélé mercredi 6 novembre.
Ce projet permettra de réutiliser les surplus générés par le métro, les égouts de la capitale mais aussi la Tamise, afin de chauffer des centaines de bâtiments et institutions historiques du quartier de Westminster. La liste des bâtiments qui seront connectés au réseau n’a pas encore été dévoilée, mais le musée de la Tate Britain, la gare Victoria et l’abbaye de Westminster se trouvent sur son tracé. Les travaux devraient démarrer en 2026 pour construire ce réseau souterrain de canalisations qui feront circuler la chaleur, alimentant les systèmes d’eau et de chauffage pour produire une énergie à faibles émissions.
« Utiliser la chaleur résiduelle de la Tamise et du métro de Londres pour alimenter des lieux emblématiques comme le Parlement et la National Gallery est un exemple prometteur de ce qui peut être fait en termes de chauffage à faible coût et à faible émission de carbone. »a salué Miatta Fahnbulleh, sous-secrétaire d’État au ministère de l’Énergie. Le réseau devrait, une fois déployé, économiser 75 000 tonnes de CO2 par an, tout en évitant des déperditions thermiques massives à l’échelle locale.
La création de « Swan », à l’initiative du gouvernement et du conseil de Westminster, sera déployée par une joint-venture formée par les sociétés énergétiques Hemiko et Vital Energi. Un milliard de livres (1,2 milliard d’euros) doit être investi dans ce projet d’ici 2050. Il devrait, selon les deux entreprises, générer 500 emplois, et réduire la facture des utilisateurs de cette énergie bas carbone – généralement « 40% moins cher » que celui des pompes à chaleur. Le Royaume-Uni a l’ambition de décarboner son électricité d’ici 2030, puis d’atteindre la neutralité carbone en 2050.