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Pourquoi le gouvernement géorgien pense qu’il peut mépriser l’UE et garder son emprise sur le pouvoir – POLITICO

Pourquoi le gouvernement géorgien pense qu’il peut mépriser l’UE et garder son emprise sur le pouvoir – POLITICO

La foule a applaudi, malgré les avertissements de Bruxelles selon lesquels la loi sur les agents étrangers entraverait les chances que cela se produise.

« Parce que le rêve géorgien entretient la confusion dans la population – en disant souvent que la Géorgie va devenir membre de l’UE et en ignorant en même temps les conditions présentées par Bruxelles – de nombreux électeurs pensent que nous sommes sur la bonne voie », a déclaré Akhvlediani.

Terrain de jeu inégal

Georgian Dream supervise également un puissant réseau de médias solidaires qui ont lancé leur croisade contre les droits LGBTQ+ et la société civile dans le but de défendre les valeurs géorgiennes. Un rapport de l’ONU de 2021 a révélé un environnement télévisuel et imprimé très polarisé, les médias faisant preuve de déférence soit envers le gouvernement, soit envers certains partis d’opposition.

Georgian Dream supervise également un puissant réseau de médias solidaires qui ont lancé leur croisade contre les droits LGBTQ+. | Vano Shlamov/AFP via Getty Images

Dans le même temps, les élections en Géorgie, selon l’OSCE, ont été entachées d’allégations d’intimidation, d’achat de voix et même d’arrestation d’opposants politiques de premier plan tels que l’ancien président Saakachvili, accusé d’abus de pouvoir. Dans le même temps, la « mauvaise utilisation des ressources administratives » par Georgian Dream lui aurait conféré un avantage substantiel dans la participation électorale, selon l’OSCE.

Malgré leur frustration, de nombreux Géorgiens affirment ne pas voir d’alternative claire au parti au pouvoir. Le plus grand bloc d’opposition du pays, le Mouvement national uni fondé par Saakachvili, a eu du mal à se démarquer des critiques sur son mandat, marqué par des allégations de copinage et de culte de la personnalité.

Alors que les manifestations pro-gouvernementales et anti-gouvernementales sont désormais devenues régulières devant le grand bâtiment du Parlement géorgien construit par les Soviétiques, les journalistes affirment qu’ils ont été exclus de ses couloirs pendant des semaines alors que la querelle politique s’intensifie pour les empêcher d’affronter les législateurs.

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