La Commission européenne a publié un communiqué, estimant que la promotion de l’outil Teams par Microsoft était toujours illégale.
Microsoft viole les règles de concurrence de l’UE en liant son application de visioconférence Teams à ses célèbres logiciels bureautiques comme Word et Excel, a encore jugé la Commission européenne mardi dans un communiqué, malgré les récentes promesses du groupe de régler le problème.
Le géant américain a annoncé le 1er avril qu’il dissociait Teams de ses suites Office 365 et Microsoft 365 dans le monde, qui incluent également Powerpoint et Outlook. Cette séparation était déjà mise en œuvre en Europe depuis octobre dernier.
Le groupe basé à Redmond (Etat de Washington) avait souligné que ses clients pouvaient désormais acquérir ce logiciel sans l’application de visioconférence, à moindre prix. Cet engagement faisait suite à l’ouverture d’une enquête pour abus de position dominante par la Commission européenne en juillet 2023.
« Après l’ouverture de la procédure, Microsoft a modifié la manière dont il distribue Teams. Elle a notamment commencé à proposer certaines suites sans Teams », a noté la Commission.
Mais il « estime à titre préliminaire que ces changements sont insuffisants pour répondre à ses préoccupations et que de nouveaux changements dans le comportement de Microsoft sont nécessaires pour restaurer la concurrence ».
L’exécutif européen voit un problème dans l’offre aux entreprises sous forme de service à la demande (« Software as a service », SaaS), grâce au cloud computing.
La Commission « s’inquiète du fait que, depuis au moins avril 2019, Microsoft ait lié Teams à ses principales applications SaaS, restreignant ainsi la concurrence ». Bruxelles estime également que ce problème « pourrait avoir été exacerbé par les limitations d’interopérabilité » entre les concurrents de Teams et d’autres logiciels Microsoft.
« Microsoft a désormais la possibilité de répondre à nos préoccupations », a souligné la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, citée dans le communiqué.
Le géant américain a promis de poursuivre le dialogue avec Bruxelles, en espérant éviter une lourde amende.
« Après avoir dégroupé Teams et pris les premières mesures d’interopérabilité, nous apprécions la clarté supplémentaire fournie aujourd’hui et nous nous efforcerons de trouver des solutions pour répondre aux préoccupations restantes de la Commission », a répondu le président de Microsoft, Brad Smith.
L’affaire avait débuté en juillet 2020 avec une plainte de la start-up américaine Slack, rachetée depuis par Salesforce. Confronté à des pertes de parts de marché sur le marché de la messagerie d’entreprise, Slack avait assigné Microsoft pour concurrence déloyale devant la Commission européenne.
A défaut de s’y conformer, le géant américain de la tech, déjà sanctionné à plusieurs reprises par Bruxelles, pourrait se voir infliger une nouvelle lourde amende.
La prochaine console de Sony, la PS5 Pro, sera limitée à seulement 12 300 unités dans le monde. Le prix…
Publié 19/09/2024 23:08 Durée de la vidéo : 1 min Futur gouvernement : après d'intenses consultations, Michel Barnier présente une…
Grâce à des buts de Magnetti et Sima, le club breton s'est imposé ce jeudi face à son homologue autrichien…
Pour remettre en contexte le réchauffement climatique actuel, une équipe de chercheurs a mené une vaste étude sur l’évolution de…
Chaque année, le World's Best Specialized Hospital classe les meilleurs hôpitaux du monde en fonction de leur spécialité médicale. Publié…
Antoine Griezmann sauve les Colchoneros, les Gunners sont en attaque, Leverkusen impressionne... Tout ce qu'il faut retenir de ce jeudi.…