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Pourquoi l’aileron arrière ou le « mini DRS » de McLaren suscite tant de discussions

Jeudi dans le paddock, la conversation revenait régulièrement sur la prestation d’Oscar Piastri à Bakou et sur l’aileron arrière de sa McLaren, ce « mini-DRS » comme on l’a baptisé. Le vainqueur australien, interrogé sur le sujet, s’en est tiré avec un sobre « c’est légal »ce qui a été confirmé par un communiqué de presse de la FIA.

Mais, comme nous l’écrivions dans nos colonnes jeudi, l’organisme de régulation a également demandé à McLaren, sous la pression d’un des concurrents – probablement Red Bull – de cesser de l’utiliser. Cela n’a toutefois pas calmé les ardeurs des rivaux, et notamment de Ferrari. Invité à une conférence de presse ce vendredi, Fred Vasseur n’a pas caché sa déception. « Pour l’aile avant, nous avons convenu qu’il était possible qu’elle se déforme un peu. Il y a une zone grise, a commenté le patron de la Scuderia. EEn revanche, pour l’aileron arrière, la réglementation est claire. Il n’y a plus de zone grise. C’est noir ou c’est blanc.

La règle veut que le DRS ne puisse pas s’ouvrir de plus de 15 mm. Or, depuis Monza, les MCL38 s’ouvraient beaucoup plus sur leurs bords extérieurs, à tel point que les équipes de Bakou avaient envoyé des photographes pour en avoir la preuve.

« C’est un peu frustrant, Vasseur a continué. Quand on voit que tout s’est joué dans ces deux courses au centième de seconde, et que Leclerc a perdu en Azerbaïdjan parce qu’il n’a pas pu dépasser Oscar Piastri, dont la McLaren utilisait un tel élément. « Les preuves sont difficiles à obtenir, conclut-il, fataliste. Je pense qu’il faut passer à autre chose maintenant. Ces courses sont derrière nous et de toute façon, cette aile ne leur servira à rien sur cette piste. (de Singapour). »

Cammile Bussière

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