pourquoi la princesse n’est pas vraiment tirée d’affaire

Kate Middleton annoncé mardi 14 janvier être en rémission de votre cancer. En mars 2024, elle annonce suivre une chimiothérapie préventive après la détection d’un cancer. au niveau de l’abdomen. Ni la nature ni le stade du cancer n’avaient été communiqués.

C’est après une visite au Royal Marsden Hospital de Londres, spécialisé en oncologie, que la princesse de Galles a annoncé qu’elle était en rémission. Un certain soulagement pour nombre de ses fans, même si la prudence reste de mise.

Que signifie le terme rémission ?

La rémission correspond à disparition des signes et symptômes de la maladie : il n’y a plus de tumeurs visibles lors des examens ni de cellules cancéreuses détectables. Lorsqu’aucun signe de la maladie n’est détectable, on parle de rémission complète – terme préféré par les soignants à celui de guérison.

« C’est toujours très compliqué pour un médecin de s’engager à guérir avec un patient », explique le professeur Steven Le Gouill, hématologue, directeur du complexe hospitalier de l’Institut Curie.

Dire à un patient qu’il est guéri, c’est lui dire qu’il ne rechutera jamais.

Le risque de récidive reste très présent

Or, constater qu’aucun signe de la maladie n’est plus détectable signifie qu’il n’y a plus de signes visibles avec les moyens dont disposent les soignants. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne reste plus de cellules résiduelles dans le corps.

Cela peut être indétectable avec les appareils d’imagerie ou d’analyse d’échantillons disponibles à l’instant T mais pourrait réactiver le cancer des mois ou des années plus tard.

On parle alors de rechute de la maladie« On appelle aussi récidive, la réapparition de cellules cancéreuses, au même endroit ou dans une autre région du corps », explique l’Institut national du cancer.

Elle peut survenir très rapidement après la fin des traitements mais aussi après une longue période de rémission.

Quand pouvons-nous commencer à penser à la guérison ?

Le terme guérison est plus souvent utilisé par les statisticiens qui manipuler « le taux de survie à cinq ans »poursuit l’Institut national du cancer.

Ils estiment qu’un patient a de grandes chances de guérir lorsque, cinq ans après le diagnostic, il retrouve la même espérance de vie que l’ensemble de la population du même âge, du même sexe et n’ayant pas eu de cancer.

Un taux à manier avec prudence puisque, comme nous l’expliquait l’oncologue Alain Toledano, « certains cancers ont un pic de rechute à deux à trois ans, d’autres à six ou sept ans. On ne peut donc pas dire à un patient cinq ans après un cancer qu’il est guéri.

Un suivi qui peut durer toute une vie

En rémission, après traitements, ouvre une phase de surveillance active et de suivi régulier afin de détecter le plus tôt possible une éventuelle récidive de la maladie (réapparition de cellules cancéreuses) et la survenue d’un nouveau cancer.

La durée du suivi dépend du cancer mais dure, selon les Incas, au moins cinq ans, voire toute la vie.

Avec Destination Santé.

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