Pourquoi la nourriture restera chère malgré la pression gouvernementale

Une année chasse la suivante. Après le déclenchement de la guerre en Ukraine et ses conséquences sur le coût de l’énergie et des matières agricoles, le gouvernement avait demandé aux distributeurs d’augmenter leurs prix d’achat auprès de l’industrie agroalimentaire étranglée par les circonstances. Cette fois, c’est au tour des industriels d’être convoqués à Bercy, ce mercredi matin, avec l’objectif d’une réouverture inversée des négociations commerciales. Objectif : faire baisser les prix des produits du quotidien qui ont augmenté de plus de 15 %, selon l’Insee, et de 17 % en un an, selon l’institut Circana (ex-IRI).
Un examen précis des trajectoires des marges du secteur laisse cependant peu d’espoir de réelles baisses sur les labels. L’Association des Industries Agroalimentaires, Ania, et le syndicat des grandes enseignes, Ilec, sont convoqués une semaine après que Carrefour, Leclerc et d’autres ont indiqué aux ministres de l’Economie et du Commerce que leurs fournisseurs n’avaient pas eu peu ou pas de réponse à leurs demandes de reprise tarifaire. discussions. Les fabricants détiennent théoriquement la clé de la porte de la boîte.