Pourquoi la moisson de médailles françaises doit beaucoup au « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron
DÉCRYPTAGE – L’Élysée a défini une stratégie financière spécifique pour aider les sportifs participant aux compétitions dans leur préparation, et les résultats sont à la hauteur en termes de médailles.
Les Jeux olympiques de Rome, à l’été 1960, avaient été un véritable fiasco pour le sport français. La délégation française n’était revenue qu’avec 5 médailles, dont aucune en or, se classant au 25e rang des nations. Le dessinateur Jacques Faizant avait alors dessiné le général de Gaulle en survêtement à la Une du Figaro (1er septembre 1960), avec cette légende amusée, clin d’œil à la toute-puissance du fondateur de la Ve République : « dans ce pays, si je ne fais pas tout moi-même… ».
« Si la France rayonne à l’étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne peut concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif. » Le chef de l’Etat avait conclu de son côté. Et dans la foulée, son gouvernement avait lancé trois lois-programmes pour la construction de 4000 gymnases, 1500 piscines et 8000 terrains de sport. Le pays était encore en phase de reconstruction d’après-guerre et sa croissance économique galopait à un rythme de 5% à 6% par an.
Emmanuel Macron aime aujourd’hui se placer sous…