Par
Marie-Géraldine Dartois
Publié le
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La propagation créée par Léa et Alexandre Artisansdeux jeunes basés à Gournay-en-Bray (Seine-Maritime) font un carton. Leur Crème Bueno devient un phénomène de société.
Le couple Léa Chauveau et Alexandre Cousin, propriétaire d’un fabrique de chocolat et deux boulangeries dans le Pays de Bray ne s’attendait pas à un tel succès lorsqu’elle a démarré sa production il y a un an.
Crema Bueno cartonne en France
Fabriquée essentiellement pour les professionnels de la restauration dans leur atelier de production d’Aracao en Pays de Bray, la Crema Bueno a pris son essor suite à l’interdiction de commercialisation du Les Algériens ont diffusé El Mordjene.
L’Union européenne a estimé le 17 septembre 2024 qu’il ne pouvait pas être exporté. Du lait dont le continent ne répond pas aux normes actuelles.
Plusieurs acteurs majeurs de la grande distribution nous ont contactés. Ils recherchaient un produit au goût similaire. Ils nous ont demandé si nous pouvions les proposer en petits contenants
Plus de 150 000 pots déjà vendus
Les partenaires saisissent donc l’opportunité qui s’offre à eux et les ventes explosent. Les pots de Crema Bueno se vendent comme des fous. 20 000 pots ont déjà été vendus depuis fin septembre. Et l’intérêt pour Crema Bueno augmente de plus en plus. Il est sur le point de détrôner le Nutella.
On a déjà plus de 100 000 pots en commande, c’est monstrueux. Et je n’ai ouvert que 17 emails sur les 70 que j’ai reçus.
Les demandes viennent de partout. « Là, nous avons des palettes qui sont parties à Marseille et à Nantes. Mais nous essayons de privilégier notre région normande » préviennent ceux qui souhaitent « ne pas abandonner leur clientèle historique ».
Certains cachat d’intrants qui paient normalement dans les 60 jours sont prêts à payer intégralement immédiatement pour s’assurer de recevoir le produit le plus rapidement possible. C’est de la folie.
Victime de son succès
Un engouement tel que Léa et Alexandre ont été obligés d’indiquer sur le site internet de leur atelier aracao : « victime de son succès« .
Avec une seule ligne de production, il n’est pas facile d’honorer un tel afflux de commandes. Pour répondre à la demande, l’atelier fonctionne 7j/7, les 3×8 ont été mis en place. Et surtout, il faut avoir les containers.
Nous travaillons avec des verreries françaises. Il faut aussi leur laisser le temps de réaliser des pots du calibre qui correspond à notre demande.
Mais les accros de Crema Bueno se rassurent. 25 000 conteneurs sont attendus. « Et la semaine prochaine, 175 000 pots, soit deux poids lourds, doivent nous être livrés. »
Créateur d’emploi
Le succès de la pâte à tartiner made in Pays de Bray est aussi une opportunité pour l’économie et la création d’emplois.
En 10 jours, nous avons embauché 8 personnes. Dans les 15 prochains jours, nous recruterons 8 personnes supplémentaires.
Au total, Léa et Alexandre Artisans représentent 35 emplois. Aujourd’hui, 16 personnes travaillent dans l’atelier de fabrication de chocolat et de pâte à tartiner.
La création d’emplois dans cette zone, victime de plusieurs plans sociaux dans le secteur industriel, est plus que positive.
Une recette simple
Vendue au prix de 2,95 euros, La Créma Bueno est élaborée avec au minimum 30% de noisettes torréfiées, sucre, lait en poudre, lécithine de tournesol française. On retrouve également dans la composition dehuile de palme ROP. Il existe également de l’huile de tournesol, de la lécithine de tournesol française et de l’huile de palme « certifiée RSOP ». Il est cultivé de manière durable ; et répond à notre volonté de respecter l’environnement. précise Alexandre Cousin.
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