Divertissement

pourquoi la course aux pods dans La Menace Fantôme reste une révolution pour la saga

Pour sa sortie en salles le 4 mai prochain, retour sur une scène majeure de Star Wars : Épisode I – La menace fantômeet comment sa méthodologie reflète le meilleur de la saga.

Mai 1999. La perturbation au sein de la Force est grande et voit le monde se fracturer autour de la renaissance tant attendue de la Force. Guerres des étoiles. 16 ans plus tard Le retour du Jedi, George Lucas était de retour, avant que sa nature de créateur démiurge ne soit plus perçue comme une bonne chose. Le directeur a rappelé que Guerres des étoiles était son bébé, même si l’attachement des fans à la trilogie originale rendait la déception presque inévitable.

Chacun avait ses attentes et Lucas a consciemment choisi de s’en écarter. Cela n’enlève rien aux défauts les plus évidents du long-métrage, qu’il s’agisse de la rigidité de sa direction d’acteurs, de ses dialogues maladroits ou encore de la place envahissante prise par Jar Jar Binks.

Néanmoins, au milieu du chaos provoqué par le film, La menace fantôme Il reste encore deux séquences qui ont marqué le film, et avec lesquelles une majorité de spectateurs sont d’accord : le duel final contre Dark Maul, et la fameuse course de pods, qui va nous intéresser aujourd’hui.

Star Wars Épisode I : La Menace Fantôme : PhotoCe n’est pas le sujet, mais cette scène est quand même géniale aussi

Maintenant, c’est du podracing !

La course aux pods sur Tatooine n’est pas seulement l’un des éléments de bravoure du préquel, même si elle devrait commencer par mettre en évidence sa nature de parenthèse purement spectaculaire. Pendant 10 minutes, tout est question de sensations, celles de la vitesse et du danger. Depuis sa jeunesse, George Lucas est passionné d’automobile et de course automobile, au point qu’un accident a failli lui coûter la vie à l’âge de 18 ans. THX1138 a Graffitis américainssa filmographie s’est appuyée plus d’une fois sur ce rapport à la mécanique comme extension des sens humains.

En mettant le jeune Anakin Skywalker dans l’un de ces véhicules flottants, il n’est plus seulement question pour le cinéaste de voir le personnage acheter sa liberté à l’esclavagiste Watto. Il traduit un fantasme de frénésie mécanique à travers les yeux d’un enfant. (métaphoriquement, celui qu’il est toujours resté), et par extension tout le potentiel d’imagination permis par Guerres des étoiles.

Star Wars : Épisode I - La Menace Fantôme : photoStar Wars : Épisode I - La Menace Fantôme : photoC’est une révolution

Comme c’est souvent le cas en franchise, l’imagerie de son créateur est régie par le mixage et le remixage, afin d’en tirer quelque chose de nouveau. Avec ses conceptions de pods équipés de réacteurs à l’avant, on pense aux tanks Ben Hurmais que nous aurions couplé avec la mise en scène de grand Prix. Si George Lucas continue de citer l’approche documentaire comme une inspiration majeure pour sa production (privilégiant par essence une caméra assez extérieure aux événements, observant et s’adaptant aux actions et à ses acteurs), la course aux pods bénéficie d’un équilibre scénographique franchement virtuose.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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