Si vous me suivez sur NeoZone vous savez que j’habite en région parisienne alors lorsque je dois me déplacer dans Paris, une application d’aide à la conduite m’est indispensable. Ce matin encore, j’ai pu éviter un accident et gagner 10 minutes sur un trajet prévu de 2 heures pour parcourir 60 km, oui, oui je vous jure que c’est vrai ! Personnellement, j’utilise Waze et ses zones de contrôle annoncées, dans ma région, les radars sont partout et les limitations de vitesse font du yo-yo ! C’est indispensable, même si je suis du genre à respecter les limitations de vitesse indiquées par l’application. Mais, si vous utilisez Google Maps pour vos déplacements, vous avez probablement remarqué une fonctionnalité qui manquait en France : l’affichage des radars. Cependant, dans d’autres pays, l’application signale facilement ces appareils. Alors pourquoi cette restriction en France, et surtout, comment les conducteurs trouvent-ils des solutions pour contourner ce manque ? Décryptage.
Une question de législation stricte
En France, la législation en matière d’outils d’aide à la conduite est particulièrement stricte. Depuis la loi Loppsi 2 de 2012, il est interdit de signaler précisément la localisation des radars fixes ou mobiles. Le but ? Renforcer la sécurité routière en empêchant les conducteurs d’ajuster leur vitesse uniquement devant ces postes de contrôle. Et, en tant que membre bénévole d’une association d’aide aux victimes d’accidents de la route, je peux vous assurer que c’est une excellente chose ! Dès lors, Google Maps, soucieux de respecter les règles locales, s’est conformé à cette contrainte. Plutôt que d’indiquer un radar, l’application affiche une zone de dangercouvrant plusieurs kilomètres, pour informer de manière générale des risques de maîtrise. Allez, j’ose dire que finalement, c’est un truc, et que les radars sont finalement signalés, mais de manière imprécise !
Des applications concurrentes en renfort
Malgré cette restriction, il existe des alternatives pour les automobilistes rechercher des informations plus précises. Comme je vous le disais en introduction, des applications comme Waze ou Coyote, bien que soumises à la même réglementation, utilisent une stratégie différente. Ils signalent les zones potentielles de contrôle, sur la base des informations en temps réel fournies par leurs utilisateurs. Pour continuer dans la transparence, sur ma candidature, je fais surtout attention à ne pas dépasser la vitesse autorisée, les zones de contrôle sont, pour ma part, une tranquillité d’esprit. Mais, je sais que, pour certains, ils sont la garantie de ne pas se faire flasher malheureusement ! Il faut reconnaître que, dans certains cas, ces applications deviennent quasiment indispensables pour les conducteurs qui parcourent régulièrement de longues distances ou qui souhaitent éviter les mauvaises surprises.
Une astuce pour afficher les radars sur Google Maps
Pour ceux qui souhaitent utiliser Google Maps tout en bénéficiant des informations sur les radars, il existe une astuce : associer Google Maps à une application tierce. Par exemple, en exécutant Waze ou Coyote en arrière-plan, vous pouvez superposer leurs notifications sur votre écran. Ainsi, vous bénéficiez autant des performances de navigation de Google Maps que des alertes de contrôle routier d’autres applications. Une autre option consiste à utiliser les fichiers de points d’intérêt (POI) disponibles en ligne pour ajouter manuellement des radars à votre Google Maps.
Cette solution demande un peu de temps et de manipulation, mais elle reste efficace pour contourner la restriction tout en respectant l’esprit de la loi. Et vous, quelle est votre stratégie sur la route ? Privilégiez-vous les zones dangereuses indiquées par Google Maps ou utilisez-vous une autre application pour être mieux informé ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager votre expérience avec nous. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour poster un commentaire.