La France sort d’un printemps très pluvieux, avec peu de soleil, mais là encore plus chaud que la normale, a résumé Météo-France dans son rapport publié lundi. Voici les données météo détaillées à retenir sur les trois derniers mois.
Tout d’abord, il a beaucoup plu ! A tel point que ce printemps météorologique (mars-avril-mai) est « le plus pluvieux depuis 2008 », selon le bulletin de Météo-France, « avec une anomalie de +45 % de précipitations. Ce printemps 2024 se classe également « au quatrième rang des printemps les plus pluvieux », derrière les printemps de 2001 (+57% de précipitations), 1983 (+52%) et 2008 (+47%), selon l’observatoire officiel, dont le bilan complet les données sur les précipitations remontent à 1959.
« Partout, il a plu beaucoup et souvent, provoquant par endroits des inondations et des coulées de boue (en Bourgogne, dans le Centre-Ouest, en Lorraine et en Alsace, dans l’Aisne, etc.) » qui ont causé des dégâts importants, souligne Météo-France.
« Dans le Poitou, les Charentes, le nord de l’Alsace et de la Lorraine ainsi que dans les Cévennes ardéchoises et la Côte d’Azur, il est tombé deux fois plus de pluie que d’habitude », poursuit le bulletin. Le constat est particulièrement marqué pour le mois de mai « qui devient ainsi le mois de mai le plus pluvieux depuis 2013 ».
Qui dit beaucoup de pluie dit forcément peu de soleil… « À l’échelle de la saison et du pays, on enregistre un déficit d’ensoleillement proche de 20 %, qui atteint localement 30 % dans le nord-est de la France », selon Météo-France, faisant du printemps 2024 l’un des plus sombres, « comparable aux printemps de 2013 et 1983 ».
Et pourtant… « Malgré une ambiance morose due aux fortes pluies et au manque d’ensoleillement, les températures restent supérieures aux normales en moyenne sur la saison, avec une anomalie de +0,8°C par rapport aux normales de 1991. 2020 », souligne Météo France. Il faut remonter au printemps 2021 (-1,0°C) pour retrouver une saison plus froide que les normales de la période 1991-2020, mais déjà nettement plus chaude qu’à la fin du XIXème siècle.e siècle, avant l’effet des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité.
Le mois de mai, malgré plusieurs périodes de fraîcheur, est quasiment conforme (+0,1°C) aux normes saisonnières, toujours établies au cours des trois décennies précédentes en météorologie. « Janvier 2022 est le dernier mois en dessous de la normale », précise Météo-France, qui fait de mai 2024 le 28.e mois égal ou supérieur à la normale, ce qui illustre l’effet du réchauffement climatique en France métropolitaine.
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