Un pouce levé et une main sur l’épaule d’Antoine Dupont. C’est à deux pas qu’Emmanuel Macron a célébré samedi au Stade de France la première médaille d’or de la délégation française. Pour les médailles de Pauline Ferrand-Prévot et Léon Marchand dimanche, le président de la République a sorti son portable et appelé celui d’Amélie Oudéa-Castéra, présente aux côtés du vététiste et du nageur. Mais pas d’accolade présidentielle pour eux. Pourquoi ? Le chef de l’Etat a-t-il adopté « une position de spectateur, de supporter, de Français parmi les Français » annoncée dès le début des Jeux ?
Car après s’être multiplié samedi : Arena du Champs-de-Mars pour féliciter la judoka Shirine Boukli de judo, Stade de France donc pour l’or du rugby à 7 et Grand Palais pour la finale de l’épéeuse Auriane Mallo-Breton, Emmanuel Macron n’était sur aucun site olympique ce dimanche. Tout simplement parce qu’il s’est rendu en vacances, au fort de Brégançon dans le Var. Le chef de l’Etat suivra bien sûr l’actualité et notamment celle des JO. « Il est un lecteur assidu de L’équipe « , admet un de ses proches à Le Parisien.
Possibilité d’allers-retours vers les sites olympiques
Et il n’est pas dit que le président ne laissera pas Brigitte Macron seule quelques heures voire quelques jours dans la résidence de vacances présidentielle. Var-Matin annonce un séjour dans le Sud qui pourrait être ponctué d’éventuels déplacements sur les sites olympiques. Peut-être pour un petit saut à Marseille pour les épreuves de voile ou pour soutenir les Bleus et les Bleues du foot en cas de demi-finale ? Le 11 août, il sera à Paris pour la cérémonie de clôture.
Après les Jeux, son agenda comprend aussi le 80e anniversaire du Débarquement en Provence, le 15 août, avec des cérémonies à Boulouris et Toulon. Le président doit quitter le Var le 16 août, l’arrêté préfectoral interdisant « toute manifestation ou rassemblement revendicatif » à Bormes-les-Mimosas, y compris autour de la plage de Brégançon, courant du 28 juillet jusqu’à cette date.