Pourquoi Emmanuel Macron conduit un Renault Rafale et pas une DS7 ?

Le 14 juillet, le président est arrivé au défilé dans un Renault Rafale spécialement préparé. Mais où est passée la DS7 habituelle ?

La fonction véhicule présidentiel est un véritable coup de communication majeur pour les constructeurs. De nombreux modèles iconiques ont transporté nos présidents de la République à travers les siècles. Et ce 14 juillet pour la fête nationale, c’était donc au tour du Renault Rafale de récupérer ce prestige, au profit de l’habituel DS7 Crossback Élysée.

Renault Rafale : nouveau vaisseau amiral du constructeur au losange

Le Renault Rafale veut représenter le meilleur du constructeur au losange. Il s’agit du modèle le plus haut de gamme et le plus cher chez Renault. Le prix démarre à 45 000 €, comme le Renault Espace. Outre le prix, il partage également sa motorisation avec le SUV 5 ou 7 places. Il s’agit du bloc essence hybride E-Tech de 200 ch. Il est composé d’un moteur 3 cylindres 1.2 turbocompressé de 130 ch, associé à un moteur électrique de 50 ch et à un alterno-démarreur de 25 ch. Renault étant un constructeur français et le Rafale étant considéré comme la crème de la crème du constructeur, en plus d’être produit en Europe, si ce n’est produit en France, il ne faisait aucun doute que le SUV pourrait un jour entrer dans le garage présidentiel. C’est désormais chose faite.
Pour répondre aux exigences de sa fonction présidentielle, son agencement a été modifié et quelques détails stylistiques ont été ajoutés. Le dernier modèle Renault utilisé par un président de la République avant le Rafale était un Renault Espace V. C’était pendant le mandat de François Hollande en 2016.
Du côté du palais présidentiel, après une lettre écrite au président français depuis le site de l’Élysée, nous n’avons pas encore eu de retour concernant ce choix.

Le DS7 Crossback Élysée toujours à disposition du Président

Mais alors où est donc passée la DS7 Crossback Élysée (que l’on appellera désormais DS7 présidentielle pour simplifier), récemment utilisée par le président de la République ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le modèle fait toujours partie du garage présidentiel. Le constructeur premium français et le gouvernement entretiennent toujours leur collaboration et sont toujours en bons termes. Elle pourrait donc réapparaître à l’occasion d’une future cérémonie ou d’un événement. D’ailleurs, la DS7 présidentielle, présentée à l’occasion de l’investiture d’Emmanuel Macron, était également le véhicule officiel lors de la visite d’État du roi Charles III et de la reine Camilla en France. La visite a eu lieu le 20 septembre dernier. Elle avait pour objectif de renforcer encore les liens entre la Grande-Bretagne et la France.
Poussé par l’intérêt suscité par la DS7 présidentielle, le constructeur a lancé il y a quelques mois la DS7 Vauban. Il s’agit d’un modèle blindé avec, comme toujours, un confort premium. Comme pour la voiture commandée par l’Élysée, la DS7 Vauban est produite en France à Mulhouse, puis transformée par la société WELP, spécialiste de la fabrication de composants métalliques, dont l’usine est située à Hérimoncourt, une ville française à moins d’une centaine de kilomètres de Mulhouse.
Pour revenir à la DS7 présidentielle, elle n’est pas le seul « modèle DS » présent dans le parc de l’Élysée. Une des Citroën SM, souvent appelée Citroën DS Sport (oui, on triche un peu), utilisée par le président Georges Pompidou en 1972 lors de la visite de la reine Elizabeth II se trouve toujours au palais présidentiel. Le second modèle est conservé dans la collection DS.