Candidat à la présidence des États-Unis, Donald Trump voue une véritable haine à Mark Zuckerberg, derrière le réseau social Facebook.
Dans un livre intitulé «Sauver l’Amérique» qui doit sortir le 3 septembre aux Etats-Unis, Donald Trump s’en prend violemment à Mark Zuckerberg, le menaçant de prison à vie et l’accusant de complot. Ces propos ont été rapportés par Politico, qui a eu accès aux preuves.
La haine envers l’ancien président américain, candidat républicain aux élections de novembre 2024, est connue, notamment depuis son exclusion de Facebook suite à l’attaque du Capitole en janvier 2021. S’il est depuis revenu sur la plateforme, il explique régulièrement en vouloir à Mark Zuckerberg, qu’il accuse de l’avoir fait passer de « numéro 1 » (sur Facebook) à « personne » (en supprimant son compte).
Mark Zuckerberg mène une conspiration selon Trump
Mais c’est la première fois que Donald Trump menace aussi directement et violemment le chef d’entreprise qu’il tient pour responsable d’un complot : « Il amenait sa très gentille épouse à ses dîners, était aussi gentil qu’on pouvait l’être, tout en complotant contre le président », explique Trump dans le livre.
Pour Trump, Mark Zuckerberg serait donc en partie responsable de la fraude électorale dont l’ancien président s’estime victime, même si aucune preuve pour l’étayer n’a été produite jusqu’à présent.
Comme le rappelle Politico, Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, ont donné au total 420 millions de dollars via leur fondation pour financer des infrastructures électorales, notamment pour permettre à davantage de personnes de voter. Un don qui a poussé Donald Trump à imaginer une manipulation de la part du patron de Facebook.
« Il m’a dit qu’il n’y avait personne comme Trump sur Facebook. Mais en même temps, et pour une raison quelconque, il a redirigé cet argument contre moi », raconte Trump dans le livre.
Il ajoute qu’il « surveille de très près » le milliardaire : « S’il fait quelque chose d’illégal (pendant les élections de novembre, Note de l’éditeur) il passera le reste de sa vie en prison, comme d’autres. »
Pour les républicains et l’extrême droite américaine, dont beaucoup se sont réfugiés sur le réseau social de Donald Trump, Truth Social, les plateformes exploitées par Meta (Facebook, Instagram, etc.) se rendent coupables d’une modération abusive et partisane. Ils accusent Mark Zuckeberg d’avoir sciemment supprimé des publications pouvant nuire à Joe Biden ou à son fils, Hunter Biden, au cœur d’un scandale financier.
Dans une lettre envoyée lundi à la Chambre des représentants – contrôlée par les républicains – Mark Zuckerberg a regretté la « pression » de l’administration Biden pour modérer les contenus jugés faux liés au Covid-19.