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pourquoi des violences urbaines ont-elles éclaté ces deux derniers jours ?

pourquoi des violences urbaines ont-elles éclaté ces deux derniers jours ?

Pour la deuxième nuit consécutive, Rillieux-La-Pape (Rhône) a été le théâtre de violences urbaines ce vendredi 1er novembre. La veille, quatre mineurs avaient déjà été interpellés. L’origine de cet épisode de violence pose question.

Des violences urbaines ont éclaté ce vendredi 1er novembre au soir à Rillieux-La-Pape, dans le Rhône. Selon la préfecture, lors de cette deuxième nuit de tensions, une « vingtaine d’individus » ont caillassé deux bus avant d’y mettre le feu. Par ailleurs, les policiers ont été visés par des tirs de projectiles et l’un d’eux a été blessé.

En réalité, les tensions ont commencé la veille, jeudi 31 octobre, lors de la soirée d’Halloween. Selon la mairie de Rillieux-La-Pape, des individus cagoulés « ont voulu transformer cet événement familial en une soirée de violences avec des incendies de véhicules, des tirs de mortiers, des incendies de poubelles, des vols avec pour seule motivation de « s’amuser » notamment dans le quartier. de La Roue et de la Velette.

Ainsi, cette « fête » s’est transformée en une nuit de haute tension, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre, composées de police nationale et de police municipale. « Différentes équipes ont été mobilisées pour compléter l’action du Centre de Surveillance Urbaine », indique la mairie dans un communiqué.

quatre mineurs arrêtés

Lors de leur intervention, la police a interpellé quatre mineurs, âgés de 13 à 17 ans, et une enquête a été ouverte. « Au-delà des poursuites judiciaires qui seront engagées à leur encontre, tous les parents chargés de l’éducation de leurs enfants seront convoqués dans les prochains jours devant le Conseil des droits et devoirs de la famille institué depuis plusieurs années par la majorité municipale de Rillieux-La-Pape. « , a indiqué la mairie.

Et de poursuivre : « Il va de soi que ces délinquants, tous mineurs, et leurs parents, s’exposent à la suspension des aides facultatives de la commune et du centre communal d’action sociale. »

Malgré ces mesures, les violences urbaines se sont poursuivies dans la nuit du vendredi 1er novembre. Un regain de tension qui a nécessité le déploiement des CRS. Ces renforts « seront mobilisés ce week-end aux côtés des personnels de la police nationale et de la police municipale », a relevé, de son côté, la préfète du Rhône.

Aucune arrestation n’a eu lieu ce vendredi. Néanmoins, « des enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs qui devront répondre de leurs actes », a conclu la préfecture.

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