
Valery Hache / AFP
Près de 237 000 propriétaires de Citroën C3 et DS 3, principalement dans le nord de la France, étaient concernés.
Automobile – Garage urgent. Ce lundi 17 février, près de 237 000 propriétaires de Citroën C3 et DS 3, principalement dans le nord de la France, ont été appelés à cesser d’utiliser leur véhicule. La cause: un rappel géant dû à des airbags défectueux, du scandale de Takata, qui présentent un risque de blessures graves.
Ces airbags ont déjà causé au moins un décès en France continentale et onze à l’étranger, où le climat dégrade l’une de leurs composants plus rapidement, selon le ministère des Transports.
Le problème n’est pas spécifique à Citroën: Volkswagen, Nissan, BMW ou Toyota, entre autres, ont déjà rappelé des millions de véhicules équipés de ces airbags dangereux. Certaines campagnes de rappel sont toujours en cours aujourd’hui.
À la suite de plusieurs accidents mortels, une première campagne d’immobilisation – appelée « Stop Drive » – avait déjà été lancé par Citroën et DS au début de 2024 dans le sud de l’Europe et le Maghreb, immobilisant des milliers d’automobilistes pendant des semaines.
En France, il concernait le sud du pays et surtout à l’étranger. La décision de commencer les rappels avec ces régions avait été prise « Sur la base des critères de chaleur et d’humidité pour les climats à long terme »ou les deux facteurs qui endommagent ces airbags, selon Stellantis, la maison mère de Citroën et DS.
• Véhicules enregistrés entre 2008 et 2013
Les véhicules concernés par le rappel lundi sont situés au nord d’une ligne Lyon-Clermont-Ferrand et ont été enregistrés entre 2008 et 2013. Citroën les avait déjà appelés à aller au garage depuis janvier 2025 mais sans les immobiliser.
De nouveaux tests effectués sur une voiture à Loire-Atlantique, au nord de cette ligne, ont donc montré un « Dégradation des propriétés » À partir du nitrate d’ammonium, le produit avait utilisé le coussin en cas d’accident.
Le groupe Stellantis a donc décidé d’étendre « Par précaution » La mesure de l’immobilisation au reste de la France, a déclaré à l’AFP un porte-parole du groupe.
En outre, les véhicules vendus entre 2014 et 2019 dans le nord de la France et d’autres pays européens (Allemagne, Autriche, Suisse … pour un total de 869 000 véhicules) fera l’objet de prochaines vagues de rappel, mais sans immobilisation, a déclaré Stellantis.
• Des airbags de remplacement sont disponibles
Les propriétaires de ces véhicules sont appelés à prendre rendez-vous sur le site Web de Citroën. Stellantis a dû mobiliser de toute urgence son réseau de concessionnaires, agressé par des demandes d’automobilistes craignant un accident, prêtant des milliers de voitures pour remplacer et stimuler la production de nouveaux airbags appropriés.
Mais le fabricant a désormais des stocks d’airbag de remplacement et les concessionnaires peuvent les installer » tout de suite « dit le porte-parole.
Le groupe a également mobilisé huit de ses usines en France (Rennes, Poissy, Sochaux, Mulhouse, Trémery, Charleville-Meizières, Hordain, Douvrin) pour accueillir les clients.
Pourtant, avec ses campagnes de courrier et d’affichage, Stellantis ne reçoit pas immédiatement tous les clients: sur 73 800 personnes averties en janvier dans le nord de la France, 42 400 inscrits à la réparation et 17 600 voitures ont été révisées, selon Stellantis.
Depuis avril 2024, dans le cadre de la première vague de rappel lancée dans le sud de l’Europe et le Maghreb, plus de 400 000 voitures ont été réparées, sur les 530 000 Citroën C3 et DS3 vendues entre 2009 et 2019 dans les zones concernées.
Le ministère des Transports a également été lancé dans des campagnes d’information de janvier dans les stations de service à l’étranger, et les centres de contrôle technique doivent informer les clients concernés dans toute la France pendant le passage de leur véhicule.
Voir aussi sur Le HuffPost ::
hd1