pourquoi cela ne devrait-il être que temporaire
Renault vient de présenter ses résultats du 3ème trimestre 2024. Les chiffres sont bons, mais les voitures électriques semblent aux prises avec une forte baisse de la part des ventes. Une situation qui devrait toutefois s’améliorer dans les prochains mois, voici pourquoi.
Sur le marché, tous les constructeurs automobiles ne sont pas logés à la même enseigne. Si certains affichent de fortes baisses, comme Stellantis qui affiche ventes en baisse de 25% en Europetout semble sourire aux autres. C’est par exemple le cas de Tesla qui vient de publier ses excellents résultats, mais pas seulement.
Tout va bien pour Renault, ou presque
En effet, tout semble aller pour le mieux pour Renault qui vient de présenter ses résultats du troisième trimestre 2024 via un communiqué. Et les chiffres sont particulièrement satisfaisants, puisque le groupe affiche un chiffre d’affaires de 10,7 milliards d’eurosen hausse de 1,8% par rapport à la même période l’an dernier. Cela inclut toutes les marques, de Renault et Dacia à Alpine et Mobilize.
Concernant l’activité purement automobile, l’entreprise a gagné 9,3 milliards d’eurosmalgré une petite baisse de 0,5% par rapport à 2023. Rien de bien inquiétant, d’autant que les prévisions de marge opérationnelle restent très bonnes sur l’ensemble de 2024. Mais ce n’est pas tout, car le mark du losange est aussi Leader du marché français.
Le groupe affiche néanmoins un chiffre d’affaires global en légère baisse de 5,6% au niveau mondial, un chiffre qui reste néanmoins inférieur à la moyenne du marché à -6,1%. Plus surprenant, la part des voitures électriques chute à 7,6 % des immatriculations du groupe (11,6 % pour Renault uniquement). Un chiffre très faible, et bien au-delà des 13,1% de part de marché des voitures électriques en Europe depuis début 2024
Une mauvaise étape à franchir ?
Le groupe fournit des explications assez rationnelles. 2024 a été marquée par la fin de carrière des Zoé et Twingo E-Tech, ainsi que le changement de génération de la Dacia Spring. Il faut aussi du temps pour que le nouveau Scénic E-Tech, tout juste lancé, accélère, tandis que la R5 E-Tech est un peu en retard par rapport au planning initial.
Pour aller plus loin
On a essayé la Renault 5 électrique : une claque exceptionnelle, tout simplement
Des explications compréhensibles, d’autant plus que 2025 devrait être bien plus prolifique. La R5 électrique aura droit à des versions plus abordables, dont la fameuse version à 25 000 euros hors bonus, tandis que la Renault 4 E-Tech, tout juste présentée au Mondial de l’Auto de Paris, sera lancée.
L’Alpine A290, version sportive de la R5 électrique, pourra enfin donner un petit coup de boost, tout comme sa grande sœur, l’A390, et la Mobilize Duo, concurrente de la Citroën Ami. Enfin, en 2026, la Twingo électrique à partir de 20 000 euros hors incitations, devrait renforcer l’offre.