Carlos Tavares, PDG de Stellantis, souhaite réduire de moitié le poids des batteries des voitures électriques d’ici dix ans. Objectif ? Rendre l’électrification réellement bénéfique pour notre planète.
Batteries de voitures électriques : Carlos Tavares fait attention à la planète
Le poids considérable des batteries des voitures électriques, de l’ordre de 500 kg pour une autonomie de 400 kilomètres, annule quasiment leur avantage environnemental. Lors du forum « Liberté de mobilité » du 3 avril 2024, Tavares souligne ce paradoxe : la mobilité électrique certes, mais à quel prix pour notre Terre ?
Réduire le poids des batteries de 50 % n’est pas une mince affaire. Cela nécessite une révolution dans la conception des batteries, une quête d’une densité énergétique jamais atteinte auparavant. Tavares est optimiste : les progrès dans la chimie des batteries laissent présager une ère où les véhicules électriques peuvent se targuer d’une réelle supériorité écologique. Moins de matières premières, moins de lithium, et donc un impact réduit sur l’environnement.
Faut-il privilégier l’autonomie ou la vitesse de charge ?
Stellantis propose une alternative. En mettant l’accent sur la densité énergétique, Tavares considère les véhicules comme moins gourmands en ressources, mais il ouvre également le débat sur la recharge. Faut-il privilégier l’autonomie ou la vitesse de charge ? Des batteries plus légères pourraient bien redéfinir les critères de performances et d’usage des véhicules électriques.
L’ambition de Stellantis résonne comme un appel à l’action pour tous les acteurs du secteur. Le deuxième « Forum Liberté de Mobilité » est le théâtre d’échanges essentiels. Réduire le poids de la batterie est plus qu’un défi technique ; c’est une nécessité pour que la mobilité de demain soit en harmonie avec les objectifs climatiques.
