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Pour ses futurs navires auxiliaires, les Pays-Bas préfèrent le missile sol-air israélien Barak au MBDA Aster

Pour ses futurs navires auxiliaires, les Pays-Bas préfèrent le missile sol-air israélien Barak au MBDA Aster

Actuellement, la Marine royale néerlandaise (Koninklijke Marine) dispose de quatre frégates de défense aérienne et de commandement (classe LCF, pour Luchtverdedigings- en commandofregat), chacune équipée de 64 missiles sol-air, à savoir 32 RIM-66 SM-2 Block III et 32 RIM-162 ESSM. Leur armement comprend également une tourelle de 127 mm et au moins un système d’arme rapproché « Goalkeeper CIWS ». De plus, ils sont équipés d’un radar SMART-L et d’un radar actif multifonction à balayage électronique (APAR).

Or, pour le ministère néerlandais de la Défense, il est nécessaire de renforcer l’armement de ces frégates afin de leur permettre, en cas d’engagement « de haute intensité », de faire face à une attaque « massive et simultanée » menée à l’aide d’anti-missiles. -des missiles de navires et/ou des essaims de munitions télécommandées.

Cependant, une fois qu’une frégate LCF aura tiré ses missiles de type SM-2, il ne sera plus possible de les remplacer étant donné que ce modèle n’est plus produit et que son successeur, le SM-2 Block IIICU, n’est pas adapté à sa conduite de tir.

C’est en effet l’explication donnée par Gijs Tuinman, le secrétaire d’État néerlandais à la Défense, pour justifier la commande de Damen de deux navires auxiliaires multifonctionnels, destinés à accompagner les frégates LCF, pour un montant compris entre 250 millions et 1 milliard d’euros.

Prévus pour avoir un déplacement de 550 tonnes pour une longueur d’environ 53 mètres et une largeur de 9,8 mètres, ces deux navires auxiliaires seront exploités par des équipages réduits (8 marins), en attendant de pouvoir les rendre autonomes. Ils doivent pouvoir accompagner une frégate de défense aérienne afin de pouvoir, le cas échéant, la remplacer, selon le concept d’opérations distribuées.

De plus, un tel navire de soutien sera équipé de ses propres missiles sol-air, stockés dans un conteneur. Leur tir et leur guidage vers leurs cibles seront assurés par la frégate LCF, ce qui suppose qu’ils soient compatibles avec les radars et la conduite de tir de cette dernière.

Selon M. Tuinman, trois types de missiles sol-air ont été envisagés. Le « Stunner » de Rafael a été rejeté car il ne répondait pas exactement aux exigences exprimées par la Koninklijke Marine. De même l’Aster (30 ?) de MBDA France, étant donné qu’il ne peut pas être extrait d’un conteneur. Il ne restait plus que le Barak-ER, produit par Israel Aerospace Industries (IAI). D’une portée de 70 km (voire 150 km, avec l’ajout d’un propulseur supplémentaire), cet engin est capable d’intercepter une cible se déplaçant à une altitude de 30 km.

Cependant, grâce à leur conception modulaire, la mission de ces navires auxiliaires ne se limitera pas au soutien des frégates LCF. Deux autres missions leur seront confiées : le soutien aux opérations amphibies et la protection des infrastructures critiques en mer du Nord.

Dans le premier cas, ces navires seront équipés de munitions furtives à longue portée – ou téléopérées – (le modèle israélien Harop a été retenu) ainsi que de moyens de guerre électronique, qui seront également commandés à l’IAI. S’adresser à un interlocuteur unique « simplifiera le travail d’intégration », a soutenu M. Tuinman.

Enfin, pour assurer la protection des infrastructures sensibles, ces navires disposeront de drones et de capteurs censés leur permettre de détecter d’éventuelles tentatives de sabotage. Cette capacité sera disponible à partir de 2026, les deux autres le seront l’année suivante.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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