Ceux qui ont emprunté au plus haut niveau, à l’automne, sont dans les starters. Mais attention au faux départ. Car l’heure des grandes manœuvres autour de la renégociation ou du rachat de crédit immobilier n’est pas encore venue, conviennent les professionnels. «C’est trop tôt», confirme Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux. Vous n’êtes pas encore obligé de démarrer le processus. »
Il est en effet admis que pour qu’un emprunteur s’y retrouve, en plus d’être dans la première partie de son prêt, le différentiel de taux doit être d’au moins 0,7%, l’idéal étant même d’attendre la barre des 1%. Car renégocier (avec sa banque) ou faire racheter son prêt immobilier (par la concurrence), même si cela signifie des économies, a d’abord un coût.