L’été dernier, alors que la France célébrait ses héros olympiques, l’équipe de France féminine, éliminée une énième fois en quarts de finale d’une compétition majeure, observait de loin cette liesse. Une nouvelle fois, le football féminin français a raté son rendez-vous avec le grand public alors que la discipline peine à décoller en France. Les deux derniers matches des Bleues sur le sol français semblent confirmer cette tendance avec 5 330 spectateurs en tribunes à Angers contre le Nigeria (2-1) le 30 novembre, 6 233 à Nice contre l’Espagne, trois jours plus tard alors que le premier match de la Bonadei L’époque, à Sochaux, contre la Jamaïque, n’a réuni que 11 251 supporters, soit la moitié de la capacité de l’enceinte doubiste.
L’Arkema Premier League semble toutefois épargnée par le désintérêt dont souffrent les Bleus. Selon les chiffres transmis par la FFF, les affluences sont en hausse cette saison en Championnat de France de première division. Ainsi, après le match aller, 98 667 spectateurs se sont déplacés pour assister aux matchs de l’élite (en moyenne 1 495 par match). A titre de comparaison, en 2023-2024, 69 630 personnes ont rempli les tribunes de D1 et 56 206 en 2022-2023. Samedi soir, à l’occasion de PSG-OL, on devrait battre le record d’affluence de la saison détenu actuellement par Nantes-PSG (0-1), le 12 octobre, à la Beaujoire qui a accueilli 16 847 personnes. Les tribunes du Parc des Princes pourraient en recevoir 20 000 samedi soir, un record en Championnat pour le club parisien qui a mis le paquet pour recevoir l’OL.
Pour attirer le public, le PSG veut « casser les codes » Et « créer une nouvelle dynamique » en proposant des prix attractifs (billets à partir de 8 euros) mais aussi une fan zone au pied de la tribune de Boulogne avant et après le match. Ainsi, entre 19h15 et 20h30, 800 supporters pourront profiter d’un DJ set, d’une zone de jeux, de food trucks, entre autres activités. A l’issue de la rencontre, le Parc sera transformé en bodega pour continuer « Célébrons le football féminin » tandis que la mi-temps sera également animée par un défi de barre transversale entre influenceurs appréciés des jeunes (Liza Zimouche, Vinsky, Arsène F5, Boumé Sama, Aujourd’hui c’est le Football).
« Nous voulons faire de ces matches une fête pour nos supporters, Sabrina Delannoy, directrice sportive adjointe du PSG, nous l’a confié. Cela devrait leur permettre de vivre une expérience unique même s’il existe également un intérêt sportif important. Il y a beaucoup d’enjeu autour du match. Être innovant est essentiel pour tenter d’attirer un nouveau public. »
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