Pour Pierre Niney et Laurent Lafitte, c'est "un grand spectacle"
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Pour Pierre Niney et Laurent Lafitte, c’est « un grand spectacle »

Pour Pierre Niney et Laurent Lafitte, c’est « un grand spectacle »

CINEMA – Sortez la cape, les épées et votre fidèle destrier. Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Bastien Bouillon et toute la troupe de Comte de Monte-Cristo sont sur nos écrans depuis vendredi 28 juin pour dépoussiérer l’œuvre d’Alexandre Dumas dans une nouvelle adaptation du roman culte, façon blockbuster.

Grâce à ses scènes de combat et ses chevauchées enflammées filmées dans des décors exceptionnels, le film de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière épate les spectateurs pendant près de trois heures.  » Ce sont les décors les plus fous que j’ai vu de ma vie », confirme Pierre Niney, émerveillé lui aussi par les costumes, authentiques pièces d’époque.

Un incroyable exercice de reconstitution salué par Laurent Lafitte, qui incarne le procureur Gérard de Villefort. En arrivant sur le plateau chaque matin, j’adorais me promener sur le plateau, regarder tous les détails, le travail des accessoiristes, les matières, les patines.il nous a dit. Je m’amusais vraiment beaucoup quand j’étais enfant. »

Découvrez la bande-annonce ci-dessous:

Le budget alloué à Comte de Monte-Cristo (42,9 millions d’euros) est bien supérieur à celui des précédentes adaptations du livre, dont celle de TF1 avec Gérard Depardieu (qui avait à l’époque réussi à récolter 100 millions de francs, soit près de 23 millions d’euros). A cela s’ajoute un casting cinq étoiles, composé des grands noms du cinéma cités plus haut et d’une flopée de nouveaux visages, parmi lesquels Anamaria Vartolomei, Vassili Schneider ou Julien de Saint-Jean.

« La chose la plus physique » à tourner pour Pierre Niney

Le pitch est cependant fidèle au best-seller de la littérature française. Il raconte l’épopée d’Edmond Dantès qui, après s’être évadé du château d’If où il avait été emprisonné à tort le jour de son mariage, se fait passer pour divers personnages afin de se venger des hommes qui ont tenté de l’éliminer.

Un scénario aux rebondissements cinglants que l’on doit au génie d’Alexandre Dumas. Et que l’on ne vit pas tous les jours dans la carrière d’un acteur. Je n’avais jamais fait de scènes de combat auparavant.nous le fait remarquer Pierre Niney, des étoiles plein les yeux. Et là, c’est un contre un. C’est le vrai duel, avec les forces et les faiblesses de chacun. D’un autre côté, c’est la chose la plus physique que j’ai jamais faite dans ma vie. « La scène en question a été tournée en deux jours.

Plus à l’aise à cheval que pour les scènes de duel (pour lesquelles il dit  » un peu paresseux « ), Laurent Lafitte évoque les chasses à la cour  » impressionnant  » Pierre Niney, qui a appris l’équitation pour les besoins du film, acquiesce :  » Il faut avouer que nous étions partis au galop avec une centaine de chiens qui couraient entre nos jambes. J’avais peur d’en écraser un. »

Avec cette version 2024 du Comte de Monte-Cristo et le succès au cinéma des deux volets de Trois Mousquetaires (plus de 3 millions d’entrées pour le premier ; près de 2,6 pour le second), les adaptations à gros budget de nos classiques littéraires se taillent une belle place dans le paysage cinématographique français. Il faut profiter de notre héritage français et montrer que nous avons de belles choses à mettre à l’écran « , note Pierre Niney.

Iron Man et Batman, héritiers de Monte Cristo

 » Le cinéma est aussi un grand spectacleajoute Laurent Lafitte, qui rappelle l’émotion du public d’autrefois devant ce court métrage des frères Lumière sur l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat, en 1896. C’était comme une attraction foraine. »

La redécouverte d’œuvres cultes à la sauce spectaculaire fait du bien, selon lui. Surtout avec «  films assez longs  » comme celui-ci.  » De nos jours, nous regardons beaucoup plus de choses à la maison sur des écrans plus petits. Ce genre de proposition a du sens.  » il dit.

De quoi tenir tête aux grosses productions américaines, qui grignotent encore chaque année la grande majorité des places du box-office français ? Pierre Niney y croit. Avec des films comme Le Comte de Monte-Cristo« Il y a une volonté de dire au paysage hollywoodien, constitué de super réalisateurs comme Christopher Nolan et d’une machine Marvel désincarnée et à bout de souffle, que nous avons des auteurs exceptionnels « doué pour écrire des histoires » divertissant et profond » affirme-t-il.

Edmond Dantès,  » c’est quelqu’un de toute façon sombre et plus tourmenté que certains de ses héritiers aux Etats-Unis « , poursuit-il, citant  » ses petits-enfants « Iron Man et Batman » des justiciers qui veulent être au dessus des lois  » avec  » signifie infini « .  » Mais nous avons le caractère original « , concède-t-il, non sans fierté. Plus besoin de chercher. Les Avengers ont trouvé leur maître.

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