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pour Paris 2024, « il y aura 4.000 trains supplémentaires, il faut des moyens pour pouvoir assurer cela », souligne la CGT-Cheminots

Les cheminots veulent faire pression mardi à la veille d’une réunion avec la direction sur les primes liées aux JO. Ils les réclament pour « tous les cheminots de la région car eux aussi contribueront au succès de toute l’organisation ».

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franceinfo – avec France Bleu Paris

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Des usagers tentent de monter à bord d'un RER à Châtelet-les Halles à Paris, le matin du 21 mai 2024, tandis que les cheminots franciliens ont lancé une grève à la veille d'une journée de négociations sur les primes olympiques.  (DIMITAR DILKOFF / AFP)

« Il y en aura 4 000 trains supplémentaires, 10 des millions de touristes qui vont arriver, forcément du travail supplémentaire donc nous avons besoin de ressources en emploi pour pouvoir assurer un service public de qualité »fait valoir Romain Pitelet, secrétaire général adjoint de la CGT-Cheminots, mardi 21 mai sur France Bleu Paris alors qu’une grève touche les trains de banlieue d’Île-de-France exploités par la SNCF.

Le mouvement social démarre la veille des négociations sur les primes lors des Jeux olympiques. Selon Romain Pitelet, « Cela fait des mois que nous demandons à la direction, que ce soit au niveau national ou local, de nous présenter des moyens supplémentaires pour pouvoir réaliser ce travail supplémentaire et aujourd’hui nous n’avons pas toutes les réponses. Évidemment, cela crée des attentes élevées de la part des collègues. »il décrit.

La direction de la SNCF propose une prime de 50 euros brut par jour pendant les JO, mais « ce n’est pas seulement une question de bonus, c’est une question d’emploi, de conditions de travail pendant les Jeuxprécise le secrétaire général adjoint, il s’agit d’embaucher et de moyens supplémentaires d’organisation du travail qui peuvent répondre à tout cela.

Les cheminots craignent un « déréglementation pendant et après les Jeux olympiques ». « Nous sommes particulièrement inquiets car tous les congés refusés pendant les JO devront être accordés ensuite », il analyse. La rentrée de septembre risque par exemple d’être compliquée, selon la CGT-Cheminots. « Nous sommes particulièrement inquiets du nombre de cheminots disponibles pour assurer le service public (à la rentrée) »poursuit Romain Pitelet.

Mardi en Île-de-France, la CGT-Cheminots ne donne pas encore de chiffre précis sur le nombre de grévistes, mais selon Romain Pitelet, les conducteurs de train sont mobilisés « jusqu’à 70-80 % en moyenne ». Par ailleurs, sont également mobilisés  » les agents commerciaux des gares qui seront en première ligne pendant la période, et demandent des moyens supplémentaires. Et puis il y a les agents qui entretiennent le matériel roulant, la maintenance des trains, qui, eux aussi, sont extrêmement sollicités et en attente d’un certain nombre de réponses », explique le secrétaire général adjoint.

Pour la CGT, les cheminots d’Île-de-France ne sont pas les seuls concernés, « nous avons besoin d’une compensation pour les cheminots qui sont les plus touchés pendant cette période, et nous avons besoin d’une rémunération pour tous les cheminots de la région car eux aussi contribueront au succès de toute l’organisationpoursuit Romain Pitelet. Ils accueilleront les touristes partout en France, que ce soit à Bordeaux, au fin fond des Pyrénées, au fin fond des Vosges, ou au milieu de l’Auvergne, les touristes déambuleront durant cette période. Pour lui, « c’est bien tous les cheminots partout en France qui vont contribuer et créer de la richesse dans le pays et dans l’entreprise et ils doivent aussi avoir leur contribution »conclut Romain Pitelet.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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