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« Pour nous la fête n’est pas finie, les sanctions vont tomber » : un homme décède dans une rave party dans le Maine-et-Loire

Un homme est décédé dimanche matin d’un arrêt cardio-respiratoire lors d’une rave party illégale près de Saumur qui rassemblait quelque 10 000 fêtards sur des terres agricoles isolées, où il n’y avait ni accès à l’eau potable ni à l’assainissement. avait été prévu. La victime, âgée d’une trentaine d’années, a été prise en charge très rapidement par les secours mais est décédée sur le coup, a indiqué le sous-préfet de Saumur (Maine-et-Loire), Christophe Carol. L’identité de la victime n’a pu être établie en début d’après-midi, indique dans un communiqué la procureure de Saumur, Alexandra Verron, qui a ouvert « une enquête sur les causes du décès ».

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L’homme décédé était « sous stupéfiants », a déclaré une source policière, sans plus de précisions sur la nature des substances ni sur le lien éventuel avec le décès. La rave party non déclarée s’est terminée dimanche à midi et de nombreux participants avaient déjà commencé à quitter le site, situé dans le petit village de Parnay. Au plus fort de la fête samedi, ils étaient estimés à environ 10 000 personnes, avec des centaines de véhicules.

Les fêtards ont commencé à affluer dans la nuit de mercredi à jeudi pour participer à cet événement qui a pris de court les communes voisines et les autorités. Le préfet du Maine-et-Loire, comme de nombreux départements de l’ouest de la France, avait néanmoins pris un arrêté interdisant les rassemblements festifs pendant tout le long week-end du pont de l’Ascension. La préfecture a notamment dénoncé l’absence d’eau potable sur le site, un terrain agricole privé perdu au milieu des vignes à l’orée d’un bois, dont la rave party a repris « illégalement et sans accord du propriétaire ». Vendredi après-midi, plus de 24 heures après l’arrivée des premiers fêtards, les autorités locales ont dû installer un point d’eau temporaire à proximité.

« Les sanctions vont tomber »

Les organisateurs de la fête sauvage n’ont pas non plus prévu de toilettes, selon la préfecture. « Ils vont dans les bois », a expliqué Christophe Carol, rappelant que les organisateurs de la rave party « ont des obligations » comme pour tout autre événement ouvert au public. « Contrairement à ce que j’entends parfois, ce type de rassemblement musical peut tout à fait être autorisé, mais il faut qu’il soit déclaré et organisé », a-t-il insisté.

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Les autorités étaient particulièrement préoccupées par les difficultés d’accès des véhicules de secours. Les gendarmes, les pompiers et la Sécurité civile avaient cependant réussi à « protéger un axe rouge » permettant l’évacuation des secours et une trentaine de secouristes étaient mobilisés en permanence sur le lieu de la rave party. Dimanche à midi, environ 200 personnes avaient été prises en charge par ces dernières, et au moins une dizaine ont été transportées à l’hôpital, a précisé le sous-préfet de Saumur.

Les murs du son avaient cessé de cracher leurs décibels, parfois audibles jusqu’à Saumur selon certains témoignages, « mais pour nous la fête n’est pas finie, les sanctions vont tomber », a assuré Christophe Carol. Selon le sous-préfet de Saumur, tous les participants sortant du site de la rave party sont contrôlés par les gendarmes déployés sur place et seront verbalisés notamment pour participation à un attroupement illégal et participation à un trouble. C’est sans compter les procédures concernant les stupéfiants, a-t-il ajouté.

Cammile Bussière

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