« Il est absolument inutile de chercher à dissoudre la réalité du vote en le remplissant de considérations et d’appels en tout genre qui n’ont aucun sens », a lancé d’emblée le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. fin de l’intervention du chef de l’Etat, ce soir du 22 juin.
Emmanuel Macron a pris acte dans une allocution télévisée des « fractures » manifestées par le résultat des législatives et assuré vouloir « construire des compromis » avec ses adversaires, appelés à « la transparence » et à la « responsabilité ». Estimant qu’un gouvernement « d’union nationale » n’était « pas justifié à ce jour », le chef de l’Etat a aussi dit croire en la possibilité de « trouver une majorité plus nette et plus large pour agir ».
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— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 22 juin 2022
Mais pour Jean-Luc Mélenchon, le président a été « élu en avril parce qu’une majorité ne voulait pas que l’extrême droite préside notre République » mais il n’a pas reçu de « mandat clair » du pays. « L’exécutif est faible mais l’Assemblée nationale est forte dans toute la légitimité de sa toute récente élection », a-t-il insisté. Dans ce contexte, « le Premier ministre doit comparaître devant l’Assemblée nationale, présenter un programme d’action et solliciter la confiance de l’Assemblée », a rappelé Jean-Luc Mélenchon. « Si elle ne l’a pas, elle doit démissionner. Si elle l’a, elle devra alors faire des propositions de textes de loi et l’Assemblée en discutera », a-t-il ajouté.
« Sur la base des textes, chacun fera ensuite les propositions qu’il estime nécessaires et qui sont conformes à l’intérêt général », ont insisté les Insoumis, dénonçant par avance tous « votes sollicités d’avance, de magouilles ».