Pour Mélenchon, « l’antisémitisme reste résiduel en France »
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Pour Mélenchon, « l’antisémitisme reste résiduel en France »

Pour Mélenchon, « l’antisémitisme reste résiduel en France »

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche dans une note de blog consacrée notamment à l’entretien de Benjamin Netanyahu sur LCI que « L’antisémitisme reste résiduel en France »tandis que les chiffres montrent une forte augmentation des actes antisémites dans le pays.

« Contrairement à ce que dit la propagande officielle, l’antisémitisme reste résiduel en France. En tout cas, il est totalement absent des rassemblements populaires. »écrit Jean-Luc Mélenchon.

« Le rayon paralysant abusif de l’accusation d’antisémitisme est désormais sans effet »il ajoute.

Les actes antisémites se sont envolés en France au premier trimestre 2024, selon les chiffres du gouvernement, qui fait état de « 366 actes antisémites » enregistrés entre janvier et mars, soit une augmentation de 300 % par rapport aux trois premiers mois de 2023.

En janvier, le Conseil représentatif des institutions juives de France a fait état d’une forte hausse des actes antisémites en France – multipliés par quatre en un an – passant de 436 en 2022 à 1.676 en 2023, avec un  » explosion «  après le 7 octobre.

Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon revient notamment sur la sanction visant le député LFI de Marseille Sébastien Delogu qui a été exclu de l’Assemblée nationale après avoir brandi un drapeau palestinien et les polémiques qui ont suivi.

Pour le triple candidat à la présidentielle, les accusations d’antisémitisme contre le député insoumis David Guiraud, qui avait qualifié Meyer Habib de  » porc «  et de  » cochon « sont également « caricatural ».

Concernant l’entretien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu jeudi soir sur LCI, il dénonce un « perte de bureaucratie » et une absence de condamnations de cet entretien accordé au responsable de ce que les Insoumis appellent un « génocide » à Gaza.

« Nous avions cependant observé dans un passé récent une émotion brute face aux événements du 7 octobre »écrit également le fondateur de LFI.

Les rebelles ont créé la controverse après le 7 octobre en raison de leur réaction aux attaques sans précédent menées par le Hamas en Israël.

Beaucoup, y compris dans leur propre camp, ont critiqué le manque de compassion envers les victimes dans le communiqué, qui a également qualifié l’attaque du mouvement islamiste «offensive armée des forces palestiniennes».

« Faites un test de sensibilité comparative : essayez de comparer, même à distance, le martyre de Gaza et celui du ghetto de Varsovie, et vous verrez vite la différence de capacité d’indignation »écrit enfin Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

En mars, le patron des communistes Fabien Roussel établissait un parallèle entre les deux situations, avant de déclarer  » regretter «  une comparaison qui n’avait pas « pas d’endroit où être ».

Les déclarations de M. Mélenchon ont provoqué une réaction de la part du chef du Parti socialiste, Olivier Faure, ancien allié de M. Mélenchon au sein du Nupes.

« Pourquoi minimiser les actes antisémites quand tout indique qu’ils explosent ? L’antisémitisme et le racisme anti-musulman sont de violents poisons. Ces luttes sont indissociables »il a écrit sur X.

Quitter la version mobile