Le chef des écologistes est l’invité du Grand Jury de RTL-Le Figaro – Public Sénat. Elle revient sur le fait que Jean-Luc Mélenchon n’a pas qualifié d’antisémite l’acte ayant touché l’édifice religieux.
Invitée du Grand Jury Sénat RTL-Le Figaro-Public, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, est revenue sur l’attaque de la synagogue de La Grande Motte. Dans son ensemble, la classe politique a fermement condamné l’acte, mais une polémique a éclaté : Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, n’a pas mentionné les mots « antisémitisme » et « juif » dans sa réaction sur X.
« L’antisémitisme est un fléau. Dans notre programme PFN, nous avons fait des propositions très concrètes pour renforcer la sécurité devant les lieux culturels et religieux, un grand plan interministériel de lutte contre l’antisémitisme. La lutte contre l’antisémitisme doit commencer dès l’école« , a commencé Marine Tondelier, avouant ne pas avoir vu le tweet de Jean-Luc Mélenchon.
« C’est plus clair quand tu le fais (pour qualifier l’acte d’antisémite, Note de l’éditeur) et il faut toujours le faire pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïté. Il y a eu beaucoup d’actes antisémites ces derniers mois et sur certains d’entre eux, le mot « antisémitisme » doit être dit très clairement. Quand quelqu’un pose une bombe dans une synagogue, il n’y a pas de débat à avoir sur le caractère antisémite (…) Les choses sont claires pour tout le monde » ajoute-t-elle.
Lorsqu’on lui demande de revenir sur l’expression « antisémitisme résiduel » employée en juin dernier par Jean-Luc Mélenchon, Marine Tondelier affirme : «C’était une erreur« . « Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu et cela vaut pour tout le monde. » a-t-elle conclu.