Pour manger plus sainement cet été, pensez aux légumineuses
Une récente synthèse scientifique confirme les bienfaits des lentilles, des pois chiches et des haricots pour la santé et l’environnement.
Publié
Temps de lecture : 2 min
Seul un Français sur deux consomme des légumineuses au moins une fois par semaine. Il s’agit pourtant d’une bonne habitude que confirment 30 études publiées à travers le monde sur ces légumes séchés. Des chercheurs américains et chinois les ont synthétisés et mettent en avant plusieurs bienfaits pour la santé.
La consommation régulière de légumineuses permet de réduire le risque de diabète de type 2 en agissant sur la glycémie et l’absorption des sucres par l’organisme. Elle réduit également le risque d’avoir du mauvais cholestérol, de l’hypertension artérielle ou de surpoids en agissant sur l’effet de satiété. Ces effets ont été mesurés sur différentes populations, aux États-Unis, en Amérique du Sud, au Canada, en Chine, en Iran et en Espagne, lors de suivis allant de 4 à 13 ans.
Dans les études en question, selon les pays, les personnes consommaient des légumineuses de deux fois par semaine à tous les jours, soit à la place de la viande, en raison de leur apport en protéines, soit en complément. Des effets positifs sont apparus dans tous les cas. En France, il existe une recommandation officielle du ministère de la Santé : consommer des légumes secs (haricots, lentilles, fèves, pois cassés, pois chiches, etc.) au moins deux fois par semaine. Des recettes sont même fournies sur le site.
Par ailleurs, d’autres études ont mis en évidence un bénéfice environnemental puisque ces protéines végétales nécessitent cinq à dix fois moins de ressources en terre et en eau pour être produites que les protéines issues du porc, du poulet ou du bœuf. Leur culture émet également cinq à dix fois moins de gaz à effet de serre et permet de réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides en améliorant les rotations de cultures.
Avec autant de points positifs, on peut se demander pourquoi les légumineuses ne sont pas plus plébiscitées par les consommateurs. C’est clairement une question de réputation et d’habitudes car cela n’a pas toujours été le cas. En France, la consommation de légumes secs était de 7 kg par personne et par an il y a un siècle. C’est cinq fois plus qu’aujourd’hui.