Un CSE extraordinaire s’est tenu sur le site de Golbey ce lundi 18 novembre. Il doit absorber une partie de la production de l’usine de Vannes. Le syndicat SUD, majoritaire, exprime ses inquiétudes face à l’augmentation de la charge de travail des salariés. Il attend des éclaircissements de la direction.
Un CSE extraordinaire s’est tenu lundi 18 novembre 2024 sur le site Michelin de Golbey (Vosges). Il a été convoqué par la direction suite à l’annonce de la fermeture des deux usines de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire).
Spécialisé dans la fabrication de châssis en acier pour pneumatiques poids lourds, le site vosgien doit récupérer une partie de la production. Selon les représentants syndicaux interrogés le 6 novembre 2024, les deux fermetures annoncées auront des répercussions importantes pour Golbey en termes de production et de charge de travail des salariés.
Chez Michelin, nous avons un peu de mal à recruter et à retenir les gens, c’est le principal souci.
Grégory Peltier, délégué syndical SUD chez Michelin Golbey.
Golbey a eu confirmation de la reprise d’une partie de la production vannaise. Pour assurer cette augmentation de charge de travail, il faudra recruter une cinquantaine de personnes, mais selon Grégory Peltier, délégué du syndicat SUD, majoritaire, aucun délai précis n’a été annoncé : «Nous n’avons pas encore de dates précises pour récupérer les excédents de production et de recrutement. Pour l’instant, c’est un projet, c’est un peu flou”.
Grégory Peltier n’est pas particulièrement inquiet quant à la pérennité du site de Golbey. Il est capable d’absorber les surplus de production : « Nous fabriquons des produits haut de gamme, nous sommes le fournisseur exclusif d’un client majeur en Roumanie qui fabrique quatre-vingts pour cent des pneus poids lourds. »
Contactée, la CFE-CGC attend, avant de s’exprimer, d’obtenir des informations précises concernant le transfert d’activités de Vannes à Golbey.