Décryptage
Article réservé aux abonnés
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les rebelles répètent que la seule issue possible au conflit est la voie diplomatique. Sans toutefois préciser ce qu’impliqueraient sur le terrain les négociations qu’ils réclament.
En ce soir du 19 mars, les invités de C ce soir sur France 5 débattez de la guerre en Ukraine. Sur le plateau, la poignée de journalistes et le député de La France insoumise Aymeric Caron tentent de répondre à la question : « Face à Poutine, qui sont les vrais patriotes ? Des échanges calmes et respectueux. Sans entrer dans les tours, la discussion finit quand même par s’animer lorsqu’il s’agit de « territoires contestés » entre Moscou et Kiev et notamment le Donbass. « Il faut écouter les populations les plus concernées, notamment les russophones, pour savoir ce qu’elles veulent faire ? »» affirme le militant antispéciste, provoquant l’étonnement des autres invités et notamment de la rédactrice en chef du service russophone de RFI, Elsa Vidal. « Il y a des séparatistes » sur ces territoires soutient l’élu parisien. Comprenez : des Ukrainiens qui préféreraient peut-être être rattachés à la Russie. « Il n’y a pas de séparatistes » lui rappelle l’ancien correspondant, un peu agacé. L’extrait fait le tour des réseaux sociaux. Dans Avisla tête de liste du Parti socialiste, Raphaël Glucksmann, dénonce un « Poutine-pacifisme ».
Cet extrait est une illustration de la confusion qui persiste à La France insoumise concernant sa position sur l’Ukraine.