Seize pays ont participé jeudi à la deuxième demi-finale de la 68e édition de l’Eurovision à Malmö (Suède). Slimane, automatiquement qualifié pour la France, a interprété « Mon amour », seul et a cappella. « Allons chercher le trophée », lance Alexandra Redde-Amiel, chef de la délégation française.
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Vendredi 10 mai, la cheffe de la délégation à l’Eurovision et directrice des divertissements et des jeux à France Télévisions, Alexandra Redde-Amiel, se dit confiante dans la dernière ligne droite du concours de l’Eurovision. Avant la finale, diffusée samedi 11 mai sur France 2 à 21 heures, Slimane, qui représente la France, a livré une prestation sans artifice lors de la demi-finale de la compétition.
Déjà qualifié, le chanteur a offert aux spectateurs une prestation raffinée, a cappella, seule avec un micro, qui se démarquait des autres performances réalisées par les groupes et danseurs. Un choix que défend Alexandra Redde-Amiel : «Ce qui est important c’est : qui est Slimane ? Que veut-il montrer à l’Europe ?« . Le fait que Slimane se mette à nu démontre pour elle l’authenticité et la grande générosité du chanteur dans ce qu’il a à offrir, c’est-à-dire « son arc-en-ciel d’émotions à travers cette chanson ».
L’Eurovision, une compétition ringarde ?
La France n’a plus remporté la compétition depuis la victoire de Marie Myriam en 1977. Pendant un temps, on l’a même trouvée un peu voire très démodée. Mais les choses ont changé pour Alexandra Redde-Amiel : « CONTREson Europe a plus de sens. Avec France Télévisions, nous développons cette marque, nous en parlons toute l’année, notamment à travers l’Eurovision Junior, que nous avons remporté trois fois ! » Actuellement, Slimane reste un outsider parmi les bookmakers, se classant toujours quatrième ou cinquième. Le chef de la délégation ne baisse pas les bras pour autant et nous invite à regarder ce qui se passe le jour J. passera probablement par rêver d’une victoire : « Allons chercher le trophée à l’Eurovision demain et après-demain ! »
La géopolitique très présente
Cette compétition ne devrait être qu’une fête, mais elle est soumise aux troubles internationaux et aux rumeurs de guerre. Face aux manifestations contre l’artiste israélien Eden Golan, qualifié jeudi, le directeur du divertissement et des jeux chez France Télévisions rappelle que « la famille Eurovision est une grande famille« . Mais eElle reconnaît que dans un contexte géopolitique compliqué, les choses peuvent effectivement être un peu difficiles : « Nous essayons autant que possible d’être gentils« . Elle « prier » pour que la musique nous rassemble : « J’espère du fond du cœur que « United by Music », le slogan de l’Eurovision, agira réellement en faveur de ce qui doit se produire. Que la musique puisse enfin rassembler ce monde.« conclut Alexandra Redde-Amiel.