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Pour le retour de Romain Ntamack, Toulouse s’impose à la dernière minute face à Pau en Top 14

Quelle séquence finale ! Inarrêtable… A l’image du Stade Toulousain, accroché par Pau mais sûr de son jeu au point de chercher la victoire à la dernière minute avec une immense succession de passes et de percussions. Peut-être que les Palois n’auraient pas dû d’emblée contrarier leurs hôtes en inscrivant un bel essai et un essai appuyé, au centre, sur une combinaison limpide avec un doublé dès la 3e minute. Contre toute attente, la Section lance l’attaque et mène au score, 0-7. Puis les joueurs toulousains, piqués par l’acuité d’Émilien Gailleton, sont passés à l’action dans leur style caractéristique, c’est-à-dire en enchaînant les passes debout pour créer puis améliorer les intervalles.

Santiago Chocobares dans le désordre réorganisé (12e), Peato Mauvaka derrière un ballon porté au tableau (18e) et Jack Willis en puissance au niveau (23e) ont remis le Stade Toulousain sur les rails, 19-7. Pas du tout impressionnés, les Béarnais venus à Ernest-Wallon relever le défi du mouvement ont continué d’attaquer allègrement la défense et ont trouvé la faille une seconde fois par l’axe dans un bel échange de passes qui a mis leur rapide arrière Théo Attissogbe. en orbite (36e) .

Grâce à un but sur penalty de Thibault Daubagna, Pau tient le score à la pause, 19-15, et prend dès la reprise l’avantage grâce à une interception du même Attisogbe. Son étonnant parcours sur soixante mètres (43e, 19-22) lui a permis d’obtenir un doublé. Mais Toulouse a repris son travail de sape à coups de passes jusqu’à placer son géant Manu Meafou dans une situation d’essai. Même s’il disposait de trois partenaires qui se distinguaient à l’extérieur, l’homme fort du peloton toulousain s’est précipité d’emblée pour pulvériser trois défenseurs (52e).

Après avoir repris le score (26-22), les champions de France commençaient à tout faire avec leurs ballons de relance et se faisaient intercepter une seconde fois pour un essai opportuniste d’Eliott Roudil (67e). C’était après le retour à la compétition de Romain Ntamack après huit mois d’absence pour cause de blessure (rupture ligamentaire du genou gauche), et avant le retour sur le terrain d’Antoine Dupont (69e) en mêlée pour reformer la charnière du XV. de France, lui qui avait gentiment laissé sa place d’ouvreur à son complice. Le duo reconstitué a pesé pour organiser la séquence finale, synonyme de victoire. Les Béarnais, passés si près de l’exploit, ne se consoleront pas vraiment avec un bonus défensif.

Jeoffro René

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