pour le Medef local, "la situation n'est pas du tout stabilisée"
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pour le Medef local, « la situation n’est pas du tout stabilisée »

pour le Medef local, « la situation n’est pas du tout stabilisée »

« Les entreprises sont toujours assiégées, voire incendiées », déclare sa présidente Mimsy Daly, qui prévoit déjà des difficultés à payer les salaires « à la fin du mois ».

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En Nouvelle-Calédonie, « la situation n’est pas du tout stabilisée, de notre point de vue »affirme Mimsy Daly, présidente du Medef de l’archipel, vendredi 17 mai sur franceinfo alors que dans la matinée, les autorités locales affirmaient que la situation était « Plus calme et plus paisible dans le grand Nouméa »à l’exception des quartiers « à reprendre ».

« Au moment où je vous parle, les commerces sont toujours assiégés, voire incendiés. » ajoute Mimsy Daly alors que la nuit approche. Le territoire a déjà connu quatre longues nuits d’émeutes et de pillages, sur fond de protestations autour de la réforme du corps électoral. « Nous sommes également confrontés à des situations de pénurie qui ont tendance à s’accentuer et mettent la pression sur un certain nombre d’entreprises, notamment les entreprises de distribution alimentaire et les pharmacies », indique-t-elle.« On n’est pas au rationnement », cependant, elle est admissible.

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie dit avoir identifié « stock suffisant pour deux mois » mais reconnaît que « toute la difficulté réside dans le réapprovisionnement des magasins et des stations-service » dans la métropole de Nouméa. « Certaines communes ont perdu 100 % de leur capacité de distribution » abonde Mimsy Daly.

Quant à la facture des émeutes, « Il est encore trop tôt » le quantifier, selon elle, car « Nous ne pouvons même pas faire d’évaluations de base pour estimer les dégâts ». La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’archipel estime que les émeutes ont déjà causé plus de 200 millions d’euros de dégâts. Mimsy Daly « Je pense que ce chiffre est sous-estimé » Et « de toute façon, ça évolue d’heure en heure. » « La question de l’assurance va se poser »ainsi que « celui de payer les salaires en fin de mois », entre autres. « Des milliers d’emplois sont concernés », prévient-elle.

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