L’éditorialiste a été invité ce mardi matin sur RTL à débattre dans des relations particulières entre la France et l’Algérie. Il a soutenu que « les nazis se sont comportés comme nous, nous l’avons fait en Algérie ».
Plus c’est gros, plus ça va. COMMUNEUR des déclarations scandaleuses qui le propulsent immédiatement comme une tendance sur les réseaux sociaux, l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie est à nouveau parlé depuis mardi matin le 25 février, après avoir déclaré le matin de RTL que la France « Fait des centaines d’oradour-sur-glane » en Algérie pendant la colonisation.
Invitée à débattre devant le vice-président (LR) de la région de l’île-de-France, l’éditorialiste politique du programme quotidien avec Yann Barthès a été remis en question par Thomas Sotto et Amandine Bégot sur les relations entre la France et l’Algérie. Il a ensuite déclaré: « Vous savez, chaque année en France, nous commémorons ce qui s’est passé dans Oradour-sur-Glane, c’est-à-dire le massacre d’un village entier. Mais nous en avons fait des centaines en Algérie! Face aux manifestations de Florence Portelli, indignées à la comparaison, et Thomas Sotto qui a fait valoir qu’il n’était pas valide, Jean-Michel Aphatie a rétorqué: « Nous ne nous sommes pas comportés comme des nazis … les nazis se sont comportés comme nous, nous l’avons fait en Algérie »Par conséquent, insinuant que le génocide commis par l’Allemagne nazie ne serait qu’une imitation des crimes coloniaux que la France aurait perpétrés en Algérie.
Déjà en 2016, Jean-Michel Aphatie avait suscité une forte controverse en déclarant que s’il était président de la République, il raserait le château de Versailles.
Cette fois, ses accusations de crimes français en Algérie établissent donc un parallèle entre la colonisation française en Algérie et le massacre de 643 habitants du village d’Oradour-sur-Glane, en 1944, par un détachement de SS. Les femmes et les enfants ont été brûlés vifs dans une église, les hommes ont été tués à la mitrailleuse après avoir été rassemblés pour leur extermination, sous prétexte que les Allemands regardaient dans le village des armes.
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Les principales accusations de violence commises par les Français en Algérie concernent en particulier les événements qui se sont produits dans Sétif, Guelma et Kherrata, en mai et juin 1945. Les manifestations nationalistes algériennes ont pris une tournure sanglante après la libération, en particulier après la mort de « A ‘a Jeune musulmane de Sétif, tué par la police alors qu’il participait à un défilé d’indépendance. Les Algériens ont riposté par des émeutes mortelles qui ont fait une centaine de morts parmi les Européens et soudainement supprimés par la police française, tuant sans aucun doute plusieurs milliers d’Algériens – selon des estimations soumises à des débats animés entre les historiens.
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