Olivier Faure défend une reprise économique par la demande, Gabriel Attal estime que de fortes hausses de salaires coûteraient trop cher aux entreprises
« L’Espagne a augmenté le salaire minimum de 47% », soutient Olivier Faure pour défendre les augmentations de salaires inscrites dans le programme du Nouveau Front Populaire. Le salaire minimum concerne aujourd’hui principalement « des femmes qui élèvent seules leurs enfants »il insiste.
Pour aider les PME et les TPE, dit M. Faure, « Nous allons créer un équilibre entre grandes et petites entreprises » pour une meilleure répartition des aides publiques, au bénéfice des « ceux qui ont besoin de relancer la machine économique ». « Ce qui leur manque, c’est la consommation populaire. » ajoute-t-il, défendant une reprise économique par la demande.
Gabriel Attal est au contraire favorable à une augmentation systématique des pensions de retraite. » C’est la loi… « lui fait remarquer M. Faure. Le Premier ministre estime qu’une forte augmentation des salaires n’est pas tenable pour les entreprises car elle augmenterait leurs coûts, et s’en prend au programme économique de ses adversaires : « Nous allons baisser tous les taux de TVA, et comme par magie cela sera financé ? », ironise Gabriel Attal, répétant qu’il n’a pas l’intention d’augmenter les impôts.
M. Bardella évoque pour sa part le déficit de la France. Comment allez-vous le résoudre ?, lui demande en substance le Premier ministre. En mettant fin à l’immigration, répond le président du RN.
Olivier Faure, qui accuse Gabriel Attal d’avoir « vidé les caisses de l’État »dit » présumer » une augmentation d’impôt pour « les super riches ». D’un autre côté, continue-t-il, « Je ne veux pas que les Français des classes moyennes et populaires paient plus d’impôts »Le Premier ministre justifie en partie la dette par les aides accordées pendant l’épidémie de Covid-19. « Il est normal que les gens qui ont moins paient moins, et que ceux qui ont plus paient plus »insiste le patron du PS.