Après le second tour des élections législatives, quel que soit le résultat, « La gauche sera renforcée et rééquilibrée »a déclaré François Hollande, mardi 2 juillet, sur le plateau de « 20 heures » sur France 2. Cela signifie, selon lui, qu’il faudra compter « Plus de socialistes, plus d’écologistes »Selon l’ancien président de la République, la gauche doit « changer un certain nombre de comportements ». « Il faut protéger, il faut rassurer »dit-il. Et il ajouta : « La gauche doit apparaître comme une des solutions, pas seulement comme un obstacle. » Suivez notre diffusion en direct.
Aya Nakamura appelle à voter « contre le seul extrême ». « Je suis bien placé pour comprendre et connaître la place du racisme dans notre pays »a écrit le chanteur sur X (anciennement Twitter), avant de poursuivre : « Dimanche, nous irons tous voter, et contre le seul extrême à condamner, car il n’y en a qu’un. »
Le ministre Dominique Faure et la secrétaire d’Etat Patricia Mirallès annoncent leur retraitArrivée en troisième position avec 28,99% dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, la ministre déléguée aux Collectivités territoriales, Dominique Faure, a annoncé sur le réseau social X, le retrait de sa candidature au second tour pour contrer le RN, arrivé deuxième (30,37%), derrière la représentante socialiste du Nouveau Front populaire (36,24%). De même, Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et députée sortante, se retire dans la 1re circonscription de l’Hérault, face au candidat LR/RN arrivé en tête (34,11%) et au candidat du Nouveau Front populaire (34,04%).
LFI ne participera pas à une coalition « plurielle ». « Les rebelles ne gouverneront que pour mettre en œuvre leur programme, rien que le programme », a répondu mardi le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, à la proposition de« Assemblée plurielle » par Gabriel Attal.« Je suis dans une campagne où l’objectif est d’avoir une majorité pour pouvoir gouverner avec un gouvernement du Nouveau Front Populaire »il a martelé la maison.
Marine Le Pen ne veut pas gouverner sans majorité absolue. L’ancien candidat à la présidentielle a assuré sur France Inter que Jordan Bardella n’accepterait pas de devenir Premier ministre dans un tel cas. « Nous ne pouvons pas accepter d’aller au gouvernement si nous ne pouvons pas agir. Ce serait la pire trahison envers nos électeurs. » elle a expliqué.