Alors que la situation semblait revenir à la normale et que l’entreprise de cybersécurité Crowdstrike avait reconnu sa faute, un porte-parole de Microsoft a indiqué au Wall Street Journal que la panne pourrait être due à un accord de 2009 avec la Commission européenne.
À qui la faute ? Soupçonné dans un premier temps d’être à l’origine du bug informatique qui a affecté plus de 8,5 millions d’ordinateurs fonctionnant sous le système d’exploitation Windows vendredi dernier, Microsoft s’est rapidement exonéré… Crowdstrike admettant, à la mi-journée, sa responsabilité dans cette panne.
Jusqu’alors inconnue, l’entreprise américaine spécialisée dans la cybersécurité avait déployé une mise à jour de son antivirus auprès de ses clients, provoquant l’arrêt d’environ 1% des machines fonctionnant sous Windows.
Accord datant de 2009
Un blocage qui s’explique notamment par l’accès de l’antivirus à certaines fonctions particulièrement sensibles de Windows, au cœur du code informatique du système d’exploitation. Accès imposé par l’Union européenne, Microsoft a opportunément rappelé le journal Wall Streetce 21 juillet.
S’adressant au média économique américain, Microsoft rappelle qu’un accord contraint Microsoft, depuis 2009, à offrir aux éditeurs de logiciels de sécurité tiers l’accès à tous les paramètres de Windows. Une obligation qui fait suite à une plainte visant l’entreprise, pour éviter des pratiques anticoncurrentielles.
Une contrainte de la Commission européenne visant à favoriser la concurrence, mais qui aurait donc pu exposer Windows à plus de risques que d’autres plateformes : toujours avec la le journal Wall StreetMicrosoft souligne qu’Apple, par exemple, n’est pas obligé d’ouvrir son système de la même manière.