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pour Édouard Philippe, « ce ne serait pas une bonne nouvelle »

pour Édouard Philippe, « ce ne serait pas une bonne nouvelle »

Pourtant, la « loi a été votée et s’applique à tout le monde », souligne l’ancien Premier ministre.

Une présidentielle sans Marine Le Pen en 2027 ? « Ce ne serait pas une bonne nouvelle dans l’absolu », juge Édouard Philippe sur RTL ce mardi 19 novembre, un peu moins d’une semaine après que le parquet a requis, entre autres, une peine de cinq ans d’inéligibilité contre le leader du parti. RN, dans le cadre du procès des assistants parlementaires du FN.

« Je fais partie de ceux qui considèrent que le combat politique se décide dans les urnes », justifie l’ancien Premier ministre.

« La loi s’applique à tout le monde »

« En revanche, je ne vois pas pourquoi je commenterais une décision de justice qui n’a pas encore été rendue », ajoute-t-il, tout en soulignant que « la loi est votée et s’applique à tout le monde. Même à ceux qui ont beaucoup de points dans les sondages. »

Dans ce cas, l’éventuelle inéligibilité de Marine Le Pen pourrait être prononcée en vertu de la loi dite « Sapin 2 », entrée en vigueur le 11 décembre 2016. Soit dans un délai de 20 jours, pendant la période des faits reprochés à l’affaire. le triple candidat à la présidentielle (2011-2016).

Du fait de cette loi, la peine supplémentaire d’inéligibilité pour le chef des députés RN deviendrait obligatoire en cas de condamnation pour détournement de fonds publics, et non plus facultative. À moins que le tribunal « par une décision spécialement motivée » en décide autrement. Outre la peine d’inéligibilité, le parquet a requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et 300 000 euros d’amende à l’encontre de Marine Le Pen.

L’affaire concernant ce dernier est celle de soupçons d’emplois fictifs au Front National, devenu Rassemblement National en 2018, visant à détourner l’argent du Parlement européen au profit du parti. Outre Marine Le Pen et son parti d’extrême droite, 24 autres personnes sont jugées.

Mercredi dernier, le parquet a souligné que le « système » mis en place, « renforcé » avec l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti en 2011, est « sans précédent » par sa durée, le « montant » des détournements de fonds (4,5 millions) et son « caractère organisé et systématisé ».

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