pour démontrer que « toutes les vies sont égales », le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt contre les dirigeants de Netanyahu et du Hamas
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pour démontrer que « toutes les vies sont égales », le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre les dirigeants de Netanyahu et du Hamas

pour démontrer que « toutes les vies sont égales », le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre les dirigeants de Netanyahu et du Hamas
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, le 28 octobre 2023.

Dans l’affaire la plus sensible de l’histoire de la Cour pénale internationale (CPI), le procureur Karim Khan a requis, lundi 20 mai, des mandats d’arrêt contre les dirigeants du Hamas et ceux d’Israël pour crimes contre l’humanité commis lors de l’attentat du 7 octobre. 2023 et la guerre à Gaza qu’elle a déclenchée. Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, et Yahya Sinouar, le leader du mouvement islamiste à Gaza, réunis sous un même chef d’accusation : cette équivalence, posée par deux demandes annoncées ensemble, est répugnante en Israël. Cela suscite chez les Palestiniens l’espoir qu’une pression internationale accrue mettra fin à la guerre, ainsi qu’un sentiment de gratitude.

Le procureur Khan a demandé aux juges de la CPI de valider deux mandats d’arrêt contre M. Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité pour extermination, meurtre, persécution et autres actes inhumains, ainsi que pour crimes de guerre pour meurtre, préjudice physique et mental. traitements cruels, attaques intentionnelles contre des civils et affamation délibérée d’une population.

Dans son autre requête, le procureur demande des mandats d’arrêt contre le leader du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, contre le chef militaire du mouvement, Mohammed Deif, et le chef de son bureau politique, Ismaïl Haniyeh, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. , pour extermination, meurtre, prise d’otages, torture, traitements cruels, atteinte à la dignité de la personne et viol et violences sexuelles contre des personnes en captivité.

M. Khan s’appuie notamment sur « déclarations de victimes ayant survécu aux attentats » du 7 octobre 2023, au cours de laquelle près de 1 200 Israéliens ont été tués. Et sur ceux des anciens otages et témoins directs des attentats. « Je tiens à remercier les victimes qui ont survécu aux attentats du 7 octobre ainsi que leurs familles pour le courage dont ils ont fait preuve en acceptant de raconter leur expérience » aux enquêteurs, a salué le procureur dans son communiqué.

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Les juges qui n’ont pas encore accepté cette demande – trois femmes – pourraient statuer « d’ici deux à trois semaines », dit-on à la Cour. Ils devront analyser les preuves déposées par le procureur : photos, vidéos authentifiées, images satellite, témoignages, expertises, discours, etc. Déjà menacé de sanctions par des membres du Congrès américain, Karim Khan a une nouvelle fois promis qu’il n’hésiterait pas. d’engager une procédure pour entrave à la justice en cas de pressions contre la Cour.

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