« Si l’on vous dit que le HAC a parfois été ridicule, partagez-vous cette impression ?
Oui, je pense qu’aujourd’hui, même si c’est une grosse équipe en face, on n’a pas montré un visage qui mérite d’être en Ligue 1. Du moins pas au niveau de ce qu’on a pu voir chez nos concurrents ce week-end.
Qu’avez-vous dit à vos joueurs ? On a senti les murs trembler.
Non, c’est le président qui a pris la parole. Simplement sur l’état d’esprit, sur les duels. Pour perdre un combat, il faut au moins combattre. Là, dans les duels, c’était vraiment trop peu. Même s’ils sont puissants, on n’a pas du tout montré un état d’esprit, surtout après le premier but… On sent qu’au moindre coup qu’on prend, on n’a pas le mental. L’enchaînement des défaites pèse dans la tête, pour certains, le niveau est trop élevé. Les entrants ont essayé. De l’envie, il y en a. Mais il faut qu’il y en ait plus. Mentalement, les joueurs sont impactés, ils ne sont pas prêts à réagir après les coups difficiles.
En l’état, le HAC dispose-t-il des armes pour espérer se maintenir ?
Si nos blessés ne reviennent pas très vite, on sera en très grande difficulté. On a grandement besoin du retour des joueurs qui ont ce profil de puissance, comme Arouna (Sangante), Josué (Casimir), Issa (Soumaré). On se doit d’être beaucoup plus présents dans les duels.
L’écart s’est creusé avec les concurrents (3 points de retard sur le barragiste) et ressemble à un gouffre…
Le gouffre s’est fait en un week-end. Il faut qu’on arrête d’espérer les mauvais pas des autres, qu’on accepte la position où on est et de devoir faire mieux. Aujourd’hui, ce qu’on propose n’est pas suffisant pour la Ligue 1.»